L’agence régionale de santé (ARS) d’Île-de-France a recommandé mercredi de ne pas consommer les oeufs et les “produits animaux de production domestique non contrôlée”, sur l’ensemble de la région, à cause d’une “contamination” aux “polluants organiques persistants”.
Après avoir déjà déposé une question écrite, la sénatrice Catherine Procaccia (LR) a profité des questions orales au gouvernement pour venir aux nouvelles quant aux suites données aux révélations de la fondation ToxiWatch concernant la présence de dioxine à proximité de l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine. Le gouvernement remet en question les conclusions de la fondation.
Alors qu’une étude de la fondation Toxicowatch, commanditée par le Collectif 3 R, a révélé la présence de dioxine en quantité importante dans des œufs de poules élevées aux abords de l’usine d’incinération de déchets d’Ivry-sur-Seine – Paris 13, L’Agence régionale de santé d’Ile-de-France (ARS IDF) réagit.
Des analyses menées près de l’incinérateur d’Ivry-sur- Seine – Paris 13, révèlent des concentrations de pollution à la dioxine, a communiqué ce lundi le collectif associatif 3R, qui milite contre l’incinérateur, partageant les résultats d’une étude commandée à la fondation ToxicoWatch.
Vendredi 31 mai, la panne électrique de l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine n’a duré que quelques minutes mais s’est illustrée par des fumées noires qui ont suscité l’émoi. De quoi relancer le débat sur l’urgence de reconstruire le centre ou de le supprimer. Explications techniques et conclusions opposées.
Le projet de reconstruction d’une usine d’incinération des déchets à Ivry-sur-Seine fera l’objet d’une enquête publique sur le permis de construire et d’exploiter d’ici avril mai 2018. Le 21 mars, l’Autorité environnementale a rendu son avis en prévision de cette nouvelle étape. En parallèle, Brune Poirson, secrétaire d’État au ministère de la Transition écologique, a répondu…
Alors que l’incinération est la principale filière d’élimination des ordures ménagères en France (40% des déchets), s’appuyant sur 127 incinérateurs, le Val de Marne arrive en tête en termes de capacité d’incinération (plus d’1,1 million de tonnes par an), et, en conséquence, de rejet de polluants dans l’atmosphère…