Candidate sans étiquette de centre-gauche, soutenue notamment par des Modem et ex-PS, aux élections municipales 2014 de Fontenay-sous-Bois, éliminée au premier tour avec 8,2% des voix, Murielle Michon met le cap sur 2020 en lançant ce lundi 22 septembre
Alors qu’a été désormais confirmée par notification écrite la décision par le Tribunal administratif de Melun d’annuler le second tour des élections municipales de Chennevières-sur-Marne, le nouveau maire Modem Jean-Pierre Barnaud reste serein.
Dramatique pour la gauche, la séquence des municipales 2014 a au contraire constitué un tremplin à une nouvelle cohorte de militants UMP qui se sont emparés de nombreuses villes, parfois dès le premier tour. Désormais aux commandes, cette “génération 2014” a un double défi à relever :
La notification écrite n’est pas encore arrivée, mais selon le dossier en ligne, le Tribunal Administratif de Melun a confirmé aujourd’hui l’annulation du deuxième tour du scrutin des élections municipales de mars 2014 à Chennevières-sur-Marne (94).
Alors que vient d’être annoncé la tenue d’élections départementales en mars 2015, les partis politiques doivent à nouveau se préparer à battre la campagne. Dans le Val de Marne, l’enjeu n’est pas neutre.
C’est ce mercredi 3 septembre à 10h que sera examinée au Tribunal Administratif de Melun la requête en annulation des élections municipales 2014 à Fontenay-sous-Bois déposée par David Dornbusch, colistier de Murielle Michon dont la liste citoyenne de centre-gauche avait obtenu 8,23% des voix au premier tour.
Le changement de majorité de la commune, dirigée par le PCF depuis près d’un siècle, est sans doute le fait le plus marquant de ces municipales 2014 dans le Val de Marne. Comment ce nouveau conseil a-t-il pris ses marques ?
Est-on plus mobilisé lorsque l’on habite dans une petite ville que dans une grande ? Il semble que oui à voir les chiffres de participation aux municipales dans le Val de Marne, qui varient de moins de moins de 45% à Vitry à plus de 70% à Rungis. Entre les deux tours, la progression de…
Dix maires sortants du Val de Marne auront perdu leur commune à l’occasion des municipales 2014 sur les 47 villes du département, dont 6 au premier tour et 4 au deuxième. Concernant les partis politiques,
A Choisy-le-Roi, Didier Guillaume, successeur désigné du maire sortant PCF Daniel Davisse, a gagné son siège à la mairie grâce à son alliance avec le candidat écologiste du premier tour, Ali Id Elouali.
Après avoir perdu deux villes dès le premier tour à Noiseau et L’Haÿ-les-Roses, le PS a réélu ses maires restants à Alfortville, Boissy-Saint-Léger, Cachan, Créteil et Fresnes.
Après avoir remporté quinze villes dont cinq acquises à la gauche au premier tour des municipales dans le Val de Marne, l’UMP en remporte 8 autres au second tour dont 5 réélections, deux acquises au PCF et une troisième au divers droite Henri Plagnol à Saint-Maur-des-Fossés. Le parti perd en revanche l’une des 6 villes…
A Rungis, où 72,25% des 4 123 citoyens inscrits se sont déplacés pour aller voter ce dimanche, le maire sortant sans étiquette a été largement réélu avec 55,26% des voix contre Philippe Croq, également sans étiquette qui avait fait alliance avec l’UMP Jérôme Hajjar entre les deux tours.