Émeutes, trafic de stupéfiants, rodéos urbains… Philippe Court, le préfet du Val-d’Oise a annoncé avoir engagé 29 procédures d’expulsions. Ce mercredi, un émeutier condamné et ses proches ont été expulsés de leur logement social.
En juin, l’entrée du commissariat de la ville d’Évry a été incendié pendant les émeutes suivant la mort de Nahel. Deux jeunes hommes ont été condamnés à sept mois ferme et un an de prison avec sursis, pour avoir participé à ces dégradations.
Encore une manifestation interdite: la justice a confirmé qu’un rassemblement prévu samedi après-midi à Paris contre les violences policières ne pouvait pas se tenir, suscitant la colère des organisateurs contre le gouvernement, qui invoque la pénurie de forces de l’ordre après les émeutes et le 14-Juillet.
À Nanterre, dans les rues de la cité Pablo-Picasso, dont Nahel était originaire, d’innombrables tags réclament “Justice pour Nahel“. Pour les habitants du quartier, il faut “écouter les jeunes, leur frustration et leur colère“, ravivées par la mort de l’adolescent.
Après les émeutes urbaines qui ont éclaté suite à la mort de Nahel, la Métropole du Grand Paris (MGP) débloque un fond de soutien de 15 millions d’euros pour aider les communes touchées.
Un jeune homme de 19 ans a été condamné lundi à deux ans de prison, dont un an ferme, par le tribunal correctionnel de Créteil pour avoir publié sur Twitter des messages appelant à tuer un policier et à attaquer un centre commercial.
Selon le dernier bilan établi par la préfecture de police de Paris à midi, 406 personnes ont été interpellées lors de la troisième nuit d’émeutes consécutive à la mort de Nahel, le jeune homme de 17 ans abattu par la police mardi.