Ce mercredi, un homme et ses proches ont été expulsés de leur logement social dans le Val-d’Oise. L’individu a été condamné à 12 mois de prison pour avoir participé aux émeutes après la mort de Nahel.
Le policier auteur du tir mortel ayant entraîné la mort du jeune Nahel a été maintenu en détention provisoire. Suivi d’une semaine d’émeutes, le drame avait eu lieu à Nanterre le 27 juin.
En juin, l’entrée du commissariat de la ville d’Évry a été incendié pendant les émeutes suivant la mort de Nahel. Deux jeunes hommes ont été condamnés à sept mois ferme et un an de prison avec sursis, pour avoir participé à ces dégradations.
Au cours des émeutes provoquées par le meurtre de Nahel, le centre administratif de Saint-Denis a été incendié. Le coupable présumé a été interpellé et placé en détention provisoire, dans l’attente de son procès le 6 septembre.
Après la mort de Nahel, des émeutes ont éclaté en Île-de-France, entraînant des dégradations de bâtiments publics. Un mois avant la rentrée, les communes s’activent pour les réhabiliter.
Après la mort du jeune Nahel, Nanterre a été le théâtre d’émeutes urbaines. Pour oublier le contexte anxiogène de ces dernières semaines, la ville fait le choix de maintenir ses activités estivales au stade Gabriel-Péri. Comme la majorité des communes frappées par les émeutes.
Une information judiciaire, notamment pour tentative d’assassinat, a été ouverte mercredi après l’attaque à la voiture-bélier début juillet du domicile du maire de L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), a indiqué dimanche le parquet de Créteil à l’AFP.
Au cours des émeutes qui ont éclaté après la mort de Nahel, un jeune homme a été gravement blessé à la tête par un tir de LBD, le 30 juin à Paris. Suite à une plainte de la victime, une enquête a été ouverte.
La police des polices (l’IGPN) vient d’ouvrir une enquête suite à la plainte d’une professeure des écoles faisant état de violences policières sur sa personne à Villetaneuse le 30 juin, dans le contexte des émeutes.
Plus d’un millier de personnes ont été condamnées en lien avec les émeutes déclenchées par la mort fin juin d’un adolescent à Nanterre, tué par un policier. 600 se sont retrouvées en prison.
Les gardes à vue des douze personnes arrêtées mercredi dans l’enquête sur l’attaque à la voiture-bélier contre le domicile du maire de l’Haÿ-les-Roses ont été levées jeudi.
L’opération Beach Mesnil n’aura pas lieu cet été, non plus que le feu d’artifice et le bal populaire du 13 juillet, pour payer les dégâts suite aux émeutes. Une punition collective, estime-t-on dans l’opposition.
Douze personnes ont été interpellées mercredi dans le cadre de l’enquête ouverte après l’attaque à la voiture-bélier contre le domicile du maire de l’Haÿ-les-Roses, qui avait causé l’indignation de tout le pays.
Magasins saccagés, bureaux de tabac pillés, attaques au bélier, les commerces du Val-de-Marne ont payé un lourd tribut aux émeutes de la fin juin. La préfecture du Val-de-Marne fait le bilan et annonce des mesures d’accompagnement.