Pour gagner du temps en cas de crue de la Marne ou de la Seine, le Conseil départemental du Val-de-Marne a commencé à fermer définitivement une cinquantaine de brèches dans ses trente kilomètres de murettes anti-crue.
Difficile d’imaginer un scénario catastrophe sous le soleil qui rayonnait ce samedi au parc de la Plage bleue de Valenton. Les simulations de sauvetage d’habitants en cas de crue n’en étaient pas moins spectaculaires, qui ont mobilisé quelques 400 personnes, professionnels et bénévoles.
Et si la Seine et ses affluents (Marne et Yonne) sortaient de leur lit ? Si l’Île-de-France connaissait au 21 e siècle une inondation comme celle de 1910 ? Comment évacuer les personnes sinistrées, rétablir le courant, purifier l’eau potable, prendre en charge les blessés, déblayer le réseau routier et métropolitain, mobiliser les compétences de tous ? Pour anticiper une telle crise…
Alors qu’en cas de crue équivalente à celle de 1910, près d’un quart du Val de Marne serait inondé, concernant 250 000 habitants du département situé à la confluence de la Marne et de la Seine, un vaste exercice de prévention démarre ce mercredi 12 novembre
Une centaine d’agents seront mobilisés les 16 et 23 octobre prochain dans le cadre d’un exercice anti-crue grandeur nature dans le Val de Marne. Pas question bien-sûr d’inonder les rues mais de réviser toutes les procédures en situation. Explications.