275 villes du pays ont été reconnues hier en état de catastrophe naturelle dont 158 en Ile-de-France et 19 en Val-de-Marne suite aux inondations et coulées de boue survenues lors des crues de mi-janvier début février 2018.
Les personnels de l’EDS (Espace départemental des solidarités) de Villeneuve Saint Georges sont en grève reconductible à compter de ce mardi 13 février, à l’appel de l’intersyndicale FSU Territoriale et UGICT CGT.
© Gvt francais Quelques jours après la fin de la crue, le président de la République, Emmanuel Macron, se rendra à Villeneuve-Saint-Georges ce mercredi pour rencontrer les sinistrés et déambuler dans le quartier Blandin.
Ce samedi 9 février, l’association Ose, qui oeuvre au nettoyage des berges de différents cours d’eaux, était au rendez-vous malgré la crue et la neige avec des bénévoles, à Villeneuve-Saint-Georges, pour s’attaquer aux berges de Seine et de l’Yerres.
La Chambre de commerce et d’industrie du Val-de-Marne a mis en place une cellule urgence inondations entreprises et commerces,
Après la Métropole du Grand Paris, c’est au tour du Conseil régional d’Ile-de-France de mettre en place un fonds d’urgence d’1 million d’euros pour venir en aide aux communes sinistrées par les inondations, comme elle l’avait fait en 2016.
Parmi les dispositifs pour éviter les crues de la Seine et ses affluents près de Paris, il y a aussi des lacs artificiels très en amont. Et pour les compléter, un projet serpente depuis les années 1990 de plaines à inonder dans le secteur de la Bassée en Seine-et-Marne, qui permettrait à la fois d’éviter…
Au mois de septembre 2017, un gigantesque clapet anti-crue, fabriqué sur mesure pour l’écluse de Saint-Maur, à Joinville-le-Pont, était installée avec mille précautions sur le canal qui évite la boucle de la Marne de Saint-Maur-des-Fossés.
Lors de son Conseil métropolitain de vendredi 2 février, la Métropole du Grand Paris (MGP) a voté un fonds de concours de 1 million d’euros au bénéfice des communes touchées par les inondations.
Un couple résidant chemin des Pêcheurs à Villeneuve-Saint-Georges, et qui avait recouru à un groupe électrogène car l’électricité était coupée en raison des inondations, a été gravement intoxiqué ce samedi 3 février au soir.
© Archives INA Les hommes portaient un béret et les femmes un fichu mais les gestes sont restés les mêmes. Lors des inondations, on sort les barques et on rame. 1930, 1955, 1958, 1968…
De nouvelles évacuations ont du intervenir en bord de Marne ce weekend. Les dernières pluies ont réalimenté la crue commencée fin janvier. Le Val-de-Marne fait toujours partie des 11 départements en vigilance orange inondation depuis deux semaines.
Repas partagés, paroles réconfortantes, dons de vêtements et de jouets pour les enfants, nettoyage des rues et des logements, les associations et initiatives citoyennes se multiplient pour apporter un soutien moral et matériel aux sinistrés des inondations, notamment à Villeneuve-Saint-Georges, commune la plus touchée par la crue dans le département.
Cette fois, la décrue a bien commencé sur la Marne comme la Seine, tandis que l’Yerres et le Réveillon sont rentrés dans leur lit depuis déjà plusieurs jours.