Encore une manifestation interdite: la justice a confirmé qu’un rassemblement prévu samedi après-midi à Paris contre les violences policières ne pouvait pas se tenir, suscitant la colère des organisateurs contre le gouvernement, qui invoque la pénurie de forces de l’ordre après les émeutes et le 14-Juillet.
L’opération Beach Mesnil n’aura pas lieu cet été, non plus que le feu d’artifice et le bal populaire du 13 juillet, pour payer les dégâts suite aux émeutes. Une punition collective, estime-t-on dans l’opposition.
Après l’appel d’un collectif d’associations des quartiers populaires, une quarantaine de personnes ont manifesté ce lundi devant le tribunal de Nanterre. Ils demandent “l’amnistie” pour les personnes condamnées pour leurs participations aux émeutes, liées à la mort de Nahel.
Au moins 2.000 personnes se sont rassemblées samedi à Paris en mémoire d’Adama Traoré, malgré l’interdiction. La manifestation a été marquée par l’interpellation musclée de l’un de ses frères.
Un ancien agent, radié de la police depuis pour une autre raison, a été condamné par le tribunal correctionnel de Créteil à de la prison avec sursis pour violences sur le journaliste et militant Taha Bouhafs en 2019, en marge d’une manifestation de soutien aux travailleurs sans-papier d’Alfortville.
La séparation de la mission locale ViVa (Villeneuve-Saint-Georges et Valenton) fait des dégâts. Seulement six des quatorze agents ont été retenus. Une manifestation est organisée ce vendredi devant la mairie de Villeneuve-Saint-Georges, laquelle craint des débordements.
2 400 personnes, dont de nombreux élus en écharpe, ont marché à L’Haÿ-les-Roses ce lundi, au lendemain de l’attaque à la voiture-bélier contre le domicile du maire.
Du concert de Mylène Farmer au Stade de France au bal de fin d’année dans les lycées en passant par les feux d’artifice, les festivités de ce premier week-end de juillet tombent à l’eau les unes après les autres.
Cette nuit, des heurts ont éclaté en banlieue parisienne en réponse à la mort de Nahel, tué à Nanterre par un tir de policier. Suite à ces événements, certaines lignes de tramway sont partiellement interrompues en Île-de-France. Le point.
Après la mort de Nahel, tué à Nanterre par un tir de policier, de nombreux heurts ont éclaté en banlieue parisienne et ailleurs en France. La mère de Nahel revient en vidéo sur l’annonce de la mort de son fils. Elle appelle ce jeudi à une marche blanche, devant la préfecture des Hauts-de-Seine.
Suite à un contrôle routier, Nahel M., 17 ans, est décédé hier d’un tir de police. La mort de l’adolescent et ses circonstances ont suscité émotion et colère à Nanterre, où le jeune homme habitait. En début de soirée, des tensions ont éclaté entre habitants et forces de l’ordre dans le quartier du Vieux-Pont.
Sur l’unique camion présent cette année à la pride parisienne, une bannière : “Depuis dix ans, mariage pour tous, depuis toujours, violences pour tous“. Derrière le véhicule, quelque 56 000 participants marchent pour dénoncer les violences anti-LGBT+.
Après les deux vagues de collages anti-avortement sur des Vélib du groupe “Les Survivants”, le Collectif Avortement appelait à un rassemblement le 22 juin, sur la place de la République à Paris (Xe arrondissement). L’occasion d’alerter sur la dégradation des conditions d’accès à l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG).