Vingt-six personnes ont été interpellées et 11 millions d’euros d’actifs saisis dans le cadre d’une enquête sur une organisation criminelle de trafic de migrants du sous-continent indien et de blanchiment. La tête de pont en a réchappé, installée à Dubaï.
La mairie de Paris a organisé mercredi l’évacuation de 200 jeunes migrants qui occupaient depuis début avril un de ses établissements culturels, la Maison des métallos, vers des gymnases de la capitale, a constaté l’AFP sur place.
“Une décision lourde”: à deux pas des principaux sites des Jeux olympiques en Seine-Saint-Denis, un centre de santé de l’ONG Médecins du Monde fermera ses portes pendant l’été pour ne pas “exposer” ses patients sans papiers à la recrudescence attendue des contrôles policiers.
La police a démantelé ce mercredi 17 avril le squat de la Zac Seine Gare à Vitry-sur-Seine. Les services de l’Etat ont proposé des mises à l’abri en Île-de-France, Centre Val de Loire et Aquitaine aux 450 migrants. Associations et élus dénoncent l’invisibilisation de populations vulnérables à 100 jours des Jeux Olympiques.
Ce samedi, les soutiens des habitants du squat du 38 rue de Seine à Vitry-sur-Seine organisent une manifestation. Ils s’opposent à l’expulsion de ces locaux voués à la démolition et occupés depuis presque trois ans.
Il y a ceux que l’on déloge de leur tente, ceux à qui on flanque un coup au passage et ceux parfois “passés à tabac” : les migrants sans-abri en Île-de-France sont victimes de violences policières “systémiques” et “massivement sous-estimées“, accuse un rapport d’un collectif d’associations (Utopia 56, Médecins du monde, Parix d’Exil, Action contre…
Dans une lettre ouverte au comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 (Cojo), 75 associations* alertent sur les risques de “nettoyage social” des rues. Le collectif a projeté cette nuit un message lumineux, “le revers de la médaille“, sur le bâtiment du Cojo, à Saint-Denis.
Dénoncer leur “exploitation” sur les chantiers des Jeux Olympiques de Paris, c’est notamment l’objectif de dix ouvriers, à l’époque sans-papiers, qui espèrent la condamnation aux prud’hommes de Eiffage, Spie Batignolles, GCC et de huit sous-traitants du BTP, pour “travail dissimulé“.
Selon le ministère chargé du Logement, les “sas d’accueil temporaires régionaux“, destinés aux migrants sans-abris et mis en place depuis mi-mars 2023, servent notamment à “désengorger” les centres d’hébergements en Île-de-France.
Au début des années 2010, des dizaines de jeunes Nigérianes, mineures, ont été exploitées sexuellement dans le bois de Vincennes via une filière de recrutement sordide. Brutalement suspendu en janvier 2022 pour cause de Covid et de nouveau reporté en septembre 2022, le procès reprend enfin. Ce mardi 20 septembre à la Cour d’assises de…
Depuis début août, un campement de familles de migrants était installé sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris. Suite aux demandes de la ville, 226 personnes ont été mises à l’abri en Île-de-France, et seront plus tard réorientées en régions.
Ce lundi, une opération de mise à l’abri a été réclamée par la mairie de Paris pour les familles de migrants qui vivent actuellement dans la rue, sur le parvis de l’hôtel de ville.
Ce mardi, près de 170 migrants sans papiers ont été délogés du squat des Baudemons de Thiais, occupé depuis presque deux ans. Pour la députée Rachel Kéké, la mairie de Paris “n’a pas tenu ses promesses”.