Quatre jours après l’évacuation des consommateurs de crack de la rue Riquet vers un square de la place Auguste Baron (19ème arrdt de Paris), en lisière de la Porte de la Villette, d’Aubervilliers et de Pantin, les riverains font savoir leur ras-le-bol tandis que les élus locaux de tous bords fustigent cette décision. Reportage.
Quelque 200 manifestants marchaient à Paris vendredi après-midi pour dénoncer notamment un “piège d’état” lors de l’opération de mise à l’abri de migrants samedi dernier, à l’issue de laquelle plusieurs sans-papiers ont été placés en rétention par la police.
Les quelque 1 200 sans-abris, essentiellement des migrants, qui campaient depuis mercredi devant la préfecture d’Ile-de-France à Paris pour réclamer des solutions d’hébergement ont été évacués samedi au lever du jour.
Environ 500 sans-abri, essentiellement des migrants dont des Afghans et des familles avec enfants, ont installé des tentes mercredi à Paris, sous les fenêtre de la préfecture de la région Ile-de-France, afin de demander à l’État “des solutions d’hébergement dignes et pérennes”.
Près d’un quart des centres de vaccination d’Île-de-France fermeront en juillet et août, a-t-on appris mardi auprès de l’agence régionale de santé (ARS), qui assure néanmoins que tous les centres de Seine-Saint-Denis “devraient rester ouverts” et prévoit de multiplier les “opérations spéciales”.
Sur des sites des Restos du Coeur ou de l’Armée du Salut, des dizaines de migrants et de sans-abri ont reçu une première injection depuis mercredi en région parisienne, où Médecins sans frontière entame une campagne de vaccination anti-Covid à leur intention.
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Au terme d’un bras de fer de deux mois entre les habitants du foyer de travailleurs immigrés Manouchian et l’association gestionnaire Adef au sujet du nombre de personnes qui pourraient être relogées dans la résidence qui doit remplacer le foyer actuel, un accord a été trouvé.
546 migrants vivant à la rue ont bénéficié jeudi matin d’une opération de mise à l’abri vers un centre d’accueil, après quatre nuits d’occupation dans un parc de Paris. A Cachan, le gymnase Jesse Owens a été réquisitionné.
Environ un millier de militants, personnes mal logées et exilés sans-abris, ont manifesté dimanche à Paris pour le droit au logement et contre la reprise des expulsions locatives avec la fin de la trêve hivernale mardi.
Plus de 700 personnes sans-abri, majoritairement des migrants, ont été hébergées mercredi quelques heures après avoir manifesté à Paris pour réclamer une mise à l’abri, dernière action coup de poing en date du “collectif réquisition”.
Ce soir, la petite Djeneba va dormir sur un lit. Et alors? “C’est pour elle qu’on trouve la force de continuer”, soufflent ses parents, des Ivoiriens qui, comme des dizaines de migrants sans-abri, traversent chaque soir l’Ile-de-France pour trouver refuge chez un “hébergeur solidaire”.
Depuis le 22 janvier, Raul, le père d’un élève de CE2 scolarisé à l’école Robespierre à Villejuif, est retenu au centre de rétention administrative de Vincennes, en attendant d’être expulsé vers son pays d’origine, les Philippines.
Un ressortissant algérien a été “arbitrairement enfermé” en centre de rétention pendant 56 jours au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot alors que sa procédure d’expulsion avait été annulée en justice, ont alerté lundi plusieurs associations d’aide aux migrants, qui dénoncent un “acharnement de l’administration”.