C’est devant plusieurs centaines de sympathisants réunis à l’espace culturel d’Alfortville que Luc Carvounas, député PS du Val-de-Marne et ancien maire de la ville, a officiellement lancé sa campagne pour prendre la tête du Parti socialiste.
Qu’importe le temps qu’il aura fallu pour les réunir, les huit membres de la liste d’union de la gauche à la Sénatroriale du 24 septembre en Val-de-Marne étaient réunies à Champigny-sur-Marne ce lundi pour lancer leur campagne, issus du PS, EELV, PCF et Gauche citoyenne.
C’est une liste clairement ancrée à gauche, composée de 4 élus PCF, 2 élus PS tendance Hamon et deux élus Gauche citoyenne-EELV qui a finalement fait consensus entre les trois partis ce matin, en vue de séduire les grands électeurs à l’élection sénatoriale du dimanche 24 septembre.
L’union de la gauche en Val-de-Marne, c’est un peu comme une pièce de Molière, tout se résout toujours au dernier acte. Ainsi en est-il de la liste aux élections sénatoriales qui devrait être déposée en chœur d’ici demain, date limite de dépôt des candidatures, avant le scrutin par les grands électeurs le dimanche 24 septembre.
Il était le premier à candidater à la Sénatoriale ce matin dans les locaux de la préfecture du Val-de-Marne. Bernard Chappellier, ex-EELV, responsable UDE 94, a déposé ce matin une liste écologiste no-logo. Composition détaillée :
Coup de théâtre ce samedi juillet au Conseil municipal extraordinaire de Fresnes. Ce qui devait n’être qu’une formalité, l’élection du nouveau maire de la ville en place de Jean-Jacques Bridey, ex-PS réélu député aux couleurs de LREM le 18 juin dernier, s’est transformée en camouflet pour le parlementaire au terme d’une séance animée.
Désormais ex-député PRG de la 3e circonscription du Val-de-Marne, Roger-Gérard Schwartzenberg s’inquiète de l’issue de la sénatoriale dans le département.
Il n’y a pas qu’à Villejuif que le Conseil municipal dédié à l’élection des délégués communaux complémentaires pour constituer les grands électeurs à la sénatoriale a créé la surprise. A Villeneuve-Saint-Georges, cette séance a été l’occasion d’un double coup de théâtre.
Dans la foulée de la création de son mouvement du 1er juillet 2017 (#M1717), Benoit Hamon, qui réunissait ses troupes au bois de Vincennes ce samedi 1er juillet, a annoncé son départ du Parti socialiste. Est-ce à dire que sur le terrain, les Hamonistes quitteront le navire déjà mis à mal par l’abordage En Marche…