Déplacement de la pollution vers plus d’habitants et de la congestion automobile sur le périph sud… une étude de l’Institut des Politiques publiques questionne la fermeture des voies sur berge à Paris.
La piétonnisation de la rive droite des berges de Seine, qui avait suscité la colère des villes de la banlieue Est, connaît une semaine de rebondissements avec la décision de la Cour d’appel de Paris ce lundi et celle, attendue, du Tribunal administratif, ce jeudi. Explications.
Alors que la justice a annulé la fermeture des voies sur berge à Paris rive droite le 21 février dernier, la maire PS de Paris, Anne Hidalgo, a fait savoir hier qu’elle prendrait cette semaine un nouvel arrêté.
Ce n’est pas vraiment un coup de théâtre. Le Tribunal administratif de Paris a annulé ce mercredi 21 février l’arrêté pris par la ville de Paris d’interdire la circulation automobile le long des voies sur berge rive droite, suivant en cela l’avis rendu par le rapporteur public dès le début du mois.
Airparif, l’observatoire de la pollution atmosphérique de l’agglomération parisienne, a rendu son premier bilan de l’impact de la piétonnnisation des voies sur berge mise en place à Paris depuis l’été 2016.
Dans un livre à charge sur Anne Hidalgo, à paraître ce jeudi, “Notre Drame de Paris”, aux éditions Albin Michel, Nadia Lebrun et Airy Routier éreintent notamment la décision de la mairie de Paris concernant la piétonnisation d’une partie des voies sur berge.
A chacun son observatoire de la fermeture des voies sur berges. Alors que Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris, a annoncé la semaine dernière la création d’un observatoire animé par la métropole, basé sur les statistiques de trafic et de pollution de l’air, , Valérie Pécresse,
“Il y a déjà des dirigeants de PME qui m’ont prévenu qu’ils ne prendraient plus de marché sur Paris si ils perdaient deux heures dans les transports. Je ne suis pas contre la piétonnisation des voies sur berge par principe mais ces voies constituent un axe de circulation important et une fermeture brutale risque d’être…
Alors que les élus LR et parisiens et Val-de-Marnais se sont fortement mobilisés contre la piétonnisation des voies sur berges ces derniers jours, Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris, “se réjouit de la position prise par le Préfet de Police en faveur d’une période d’essai de 6 mois pour la fermeture des voies…
Nathalie Kosciusko-Morizet, Christian Cambon… Serrés dans un café parisien, élus LR de Paris et du Val-de-Marne ont tenu conférence de presse commune ce mercredi 7 septembre, pour dénoncer la piétonnisation d’une partie de la rive droite des voies sur berge
L’annonce par le préfet de police de Paris, Michel Cadot, d’accorder six mois de test à la piétonnisation des voies sur berge rive droite, malgré l’avis défavorable de la Commission d’enquête publique qui s’est tenue cet été, agace les maires riverains.
Après un mois d’enquête publique dans un climat conflictuel en raison de l’impossible dialogue Paris banlieue d’une part, des oppositions politiques droite-gauche d’autre part, la piétonisation d’une partie de la voie Georges Pompidou rive droite fait plus que jamais polémique.
La fronde des élus LR du Val-de-Marne se poursuit contre la piétonnisation des quais de Seine rive droite. La semaine dernière, plusieurs parlementaires ont été exposer leurs craintes concernant les conséquences sur la circulation automobile auprès du préfet de Paris,