Mues par une colère froide, quelque 150 personnes ont marché dimanche à la mémoire de Kyllian Samathi, un trentenaire mort après avoir reçu une douzaine de décharges de pistolet à impulsion électrique lors de son interpellation par la police à Montfermeil.
Un suspect de 19 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire pour le meurtre mercredi d’un adolescent de 14 ans sur le quai du métro à la station Basilique de Saint-Denis, sur la ligne 13.
Un élève de 18 ans grièvement blessé mercredi matin dans une “expédition punitive” près de son lycée de Saint-Denis a succombé samedi à ses blessures, deuxième mort violente d’un jeune de cette ville cette semaine, a annoncé la municipalité.
Exaspéré, Jérémie Dulin a asséné un coup “ni adéquat, ni légitime”. Le policier l’a reconnu mardi devant les assises de Seine-Saint-Denis, où il est jugé avec deux autres collègues pour des violences policières sur Théo lors de son interpellation.
Il se projetait “grand footballeur” mais depuis son interpellation violente, en 2017, Théo se sent comme “un mort-vivant” qui s’enferme dans sa chambre pour regarder en boucle la même série policière, a-t-il confié lundi devant les assises de Seine-Saint-Denis, où trois policiers sont jugés pour l’avoir violenté lors d’un contrôle d’identité, lui laissant des séquelles…
Il était près de 6 heures du matin, ce lundi, lorsqu’un équipage de convoyeurs de fonds de la société Brinks basée à Aulnay-sous-Bois, est venue approvisionner l’agence bancaire BCP de Champigny Coeuilly.
Une enquête pour meurtre a été ouverte après la découverte du corps d’une femme retrouvée avec une “plaie profonde” au cou dans une chambre d’hôtel samedi à Paris, ont indiqué dimanche le parquet et une source policière.
Une marche aux flambeaux organisée par un groupe de l’ultradroite identitaire et autorisée in extremis par la justice administrative a rassemblé environ plusieurs centaines de personnes samedi dans le centre de Paris.
Neuf personnes, dont un policier aux frontières, ont été mises en examen vendredi dans le cadre du démantèlement d’un trafic de cocaïne et de cannabis dans les Hauts-de-Seine.
Toute sa vie, Théo souffrira d‘”incontinence”, ont révélé vendredi des experts médicaux devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, où sont jugés trois policiers pour l’interpellation violente en 2017, lors d’un simple contrôle d’identité. Le jeune homme avait alors été blessé à l’anus par un coup de matraque télescopique.
Le parquet de Bobigny a annoncé vendredi l’ouverture d’une information judiciaire après la mort, le 5 janvier, d’un homme de 30 ans ayant reçu une douzaine de décharges de pistolet à impulsion électrique lors de son interpellation par la police à Montfermeil.
Ils ont “peur d’avoir des problèmes avec la police”, a confié jeudi un jeune homme pour expliquer l’absence d’autres témoins devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, où trois gardiens de la paix sont jugés pour l’interpellation violente en 2017 de Théo lors d’un contrôle d’identité.
Un visage tuméfié, des vêtements ensanglantés et une victime allongée à même le sol du commissariat : l’enquête de la “police des polices” (IGPN) sur l’interpellation de Théo s’est trouvée au cœur des débats, mercredi, à Bobigny où sont jugés trois policiers.
La Ligue des droits de l’Homme a dénoncé mercredi l’intervention policière “démesurée” ayant provoqué la mort d’un homme qui a reçu une douzaine de décharges de pistolet à impulsion électrique, le 4 janvier à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), l’association demandant un “encadrement strict” de l’utilisation de cette arme.