À Élancourt, dans les Yvelines, un adolescent se trouve en état de mort cérébrale suite à un contrôle des forces de l’ordre. Accusée d’un refus d’obtempérer, la victime, qui conduisait un deux-roues, est entrée en collision une voiture de police.
En mars, Souleyman Adoum Souleyman, étudiant tchadien, a porté plainte contre la Brav-M (Brigade de répression de l’action violente motorisée) pour menaces et propos humiliants. Le 7 mars 2024, deux policiers seront jugés au tribunal de Bobigny.
Après l’incendie mortel du 19 août dernier d’un immeuble d’habitation de l’Île-Saint-Denis, une enquête avait été ouverte pour découvrir l’origine du sinistre. Confiée à deux juges d’instruction, elle privilégie à présent la piste criminelle.
Ce mardi matin, un campement parisien insalubre et informel a été évacué par les forces de l’ordre. Au moins 400 personnes originaires d’Afghanistan et d’Afrique subsaharienne ont été transférées vers des centres d’accueil en Île-de-France, ou des “sas” d’accueil régionaux.
Délit de fuite tragique à Pantin. Dans la nuit de samedi à dimanche, un automobiliste, qui fuyait un contrôle de police, a mortellement fauché un piéton avant d’être interpellé.
La préfecture de police de Paris a interdit le rassemblement du mouvement Les Nationalistes qui était prévu ce samedi au cimetière parisien de Thiais, en hommage à Pierre Sidos, figure de l’extrême droite pétainiste, décédé en 2020.
Lors des émeutes suite à la mort de Nahel, Virgil R., ancien militaire de 24 ans, a été éborgné par un tir de LBD. Pour que “justice soit rendue“, il a déposé plainte contre l’IGPN.
Pris en charge après un contretemps lié à une panne d’ascenseurs dans sa tour du Pavé de Grignon à Thiais, Georges, retraité de 67 ans, est mort le 5 juillet dernier. Sa femme, Marie-Pierre, estime que ce contretemps a été fatal à son époux.
Après la mort de Nahel, de nombreux heurts ont éclaté en Île-de-France. Suite à ces émeutes, plus de 2 000 personnes ont été jugées, et de nombreuses condamnations ont été prononcées.
Émeutes, trafic de stupéfiants, rodéos urbains… Philippe Court, le préfet du Val-d’Oise a annoncé avoir engagé 29 procédures d’expulsions. Ce mercredi, un émeutier condamné et ses proches ont été expulsés de leur logement social.
À Montreuil, des membres d’un collectif féministe, anarchiste, LGBT+ et opposé à la gentrification de la ville ont été évacués par les forces de l’ordre de l’immeuble qu’ils occupaient, le squat “de la Baudrière”.
Depuis début août, un campement de familles de migrants était installé sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris. Suite aux demandes de la ville, 226 personnes ont été mises à l’abri en Île-de-France, et seront plus tard réorientées en régions.
Quartiers enclavés, impasses, cubes grillagés… Pour réhabiliter la cité des Boute-en-Train, policiers, urbanistes et sociologues s’interrogent sur le lien entre l’architecture des barres HLM et l’implantation du trafic de stupéfiants.
Ce lundi, une opération de mise à l’abri a été réclamée par la mairie de Paris pour les familles de migrants qui vivent actuellement dans la rue, sur le parvis de l’hôtel de ville.