Toute sa vie, Théo souffrira d‘”incontinence”, ont révélé vendredi des experts médicaux devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, où sont jugés trois policiers pour l’interpellation violente en 2017, lors d’un simple contrôle d’identité. Le jeune homme avait alors été blessé à l’anus par un coup de matraque télescopique.
Le parquet de Bobigny a annoncé vendredi l’ouverture d’une information judiciaire après la mort, le 5 janvier, d’un homme de 30 ans ayant reçu une douzaine de décharges de pistolet à impulsion électrique lors de son interpellation par la police à Montfermeil.
Ils ont “peur d’avoir des problèmes avec la police”, a confié jeudi un jeune homme pour expliquer l’absence d’autres témoins devant la cour d’assises de Seine-Saint-Denis, où trois gardiens de la paix sont jugés pour l’interpellation violente en 2017 de Théo lors d’un contrôle d’identité.
Un visage tuméfié, des vêtements ensanglantés et une victime allongée à même le sol du commissariat : l’enquête de la “police des polices” (IGPN) sur l’interpellation de Théo s’est trouvée au cœur des débats, mercredi, à Bobigny où sont jugés trois policiers.
La Ligue des droits de l’Homme a dénoncé mercredi l’intervention policière “démesurée” ayant provoqué la mort d’un homme qui a reçu une douzaine de décharges de pistolet à impulsion électrique, le 4 janvier à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), l’association demandant un “encadrement strict” de l’utilisation de cette arme.
“Policiers méprisés, JO en danger”: des fonctionnaires de police ont manifesté mercredi à Paris pour réclamer des garanties sur leurs conditions de travail pendant les Jeux olympiques, et un dédommagement financier plus conséquent de leur “suremploi”.
En 2017 à Aulnay-sous-Bois, l’interpellation ultraviolente de Théo, après un contrôle d’identité, avait suscité une forte émotion. Sept ans après les faits, trois policiers, toujours en activité, seront jugés aux Assises de Seine-Saint-Denis à compter de ce mardi 9 janvier.
Un homme de 30 ans est décédé vendredi matin à l’hôpital parisien où il avait été admis jeudi, après avoir reçu une dizaine de décharges de pistolet à impulsion électrique lors de son interpellation par la police à Montfermeil.
Quatre hommes âgés d’une vingtaine d’années ont été condamnés jeudi par le tribunal correctionnel de Versailles à des peines allant de un à deux ans de prison ferme pour leur participation à l’attaque du commissariat d’Elancourt (Yvelines) fin juin.
Douze personnes ont été interpellées dimanche soir à proximité du Centre de rétention administrative (CRA) de Paris 12, dans le bois de Vincennes, quelques jours après l’évasion de 11 retenus.
Un père de famille, soupçonné d’avoir tué lundi soir une mère et ses quatre enfants, âgés de neuf mois à 10 ans, à leur domicile de Meaux en Seine-et-Marne, a été interpellé mardi matin dans le département voisin de Seine-Saint-Denis, à Sevran, a-t-on appris de source policière.
Il était 9 heures du matin ce lundi 25 décembre, lorsque l’évasion de onze personnes a été constatée au Centre de rétention administratif (CRA) de Paris-Vincennes.
Une professeure du collège d’Ecquevilly (Yvelines) a été empoisonnée avec du détergent mardi par un de ses élèves, ce qui a entraîné son hospitalisation, a indiqué jeudi l’académie de Versailles dans un communiqué.