Dans le cadre du plan de construction de nouveaux établissements pénitentiaires annoncé par Manuel Valls en octobre 2016, le Val-de-Marne doit accueillir une nouvelle prison pour soulager la maison d’arrêt de Fresnes en état de surpopulation chronique.
Comment accueillir proprement et sans tensions sociales quelques 2600 détenus dans un lieu conçu pour la moitié? Ce mercredi 3 mai, le Tribunal administratif de Melun a une nouvelle fois condamné l’administration pénitentiaire à agir pour éradiquer rats et punaises de lits, et contenir la violence, mais la surpopulation reste la même.
Il était en train de nettoyer sa voiture devant son domicile lorsqu’un surveillant de la Maison d’arrêt de Fresnes s’est fait agresser par trois personnes arrivées en voiture à sa hauteur, ce dimanche 2 avril en fin d’après-midi, dans le Val-de-Marne.
Alors que deux élections se tiendront prochainement en France, Laurence Cohen, sénatrice PCF du Val-de-Marne, a demandé au ministre de l’intérieur d’installer des bureaux de vote dans les prisons, à l’occasion d’une question écrite.
Rats, cafards, punaises de lit, promiscuité due à la surpopulation… C’est un tableau apocalyptique que dresse la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, Adeline Hazan, dans ses recommandations publiées ce mercredi 14 décembre au Journal officiel, exigeant une action immédiate et proportionnée.
Alors que le Tribunal de Melun ordonnait ce jeudi l’Etat de désinsectiser et dératiser la prison de Fresnes, le Premier ministre, Manuel Valls, a annoncé la création de 33 nouveaux établissements pénitentiaires dont un dans le Val-de-Marne.
Suite à la plainte déposée par l’Observatoire international des prisons contre la prolifération des rats, cafards et punaises de lit à Fresnes, le Tribunal administratif de Melun a rendu ce jeudi 6 octobre une ordonnance reconnaissant que «des mesures ont déjà été prises» mais exigeant que l’effort soit poursuivi «dans les meilleurs délais».
2829 détenus pour une capacité de 1607 places, Jean-Jacques Urvoas n’a pas choisi au hasard la Maison d’arrêt de Fresnes comme décor pour annoncer son nouveau plan de gestion du parc pénitentiaire ce mardi 20 septembre dans la matinée.
Le Tribunal correctionnel de Paris examine depuis ce mardi 1er décembre jusqu’au mardi 7 décembre, le cas de sept jeunes du Val-de-Marne soupçonnés de projets d’attentats terroristes au nom du djihadisme.
Le syndicat majoritaire des agents de l’Etablissement Public de Santé National de Fresnes, FO EPSNF, appelait ce matin à un rassemblement devant le centre pour protester contre une note de service fixant l’organisation du travail en juillet-août.
Alors que la Garde des Sceaux, Christiane Taubira, a annoncé le 3 février l’extension à 5 établissements pénitentiaires du dispositif de regroupement des personnes détenues radicalisées, “sur la base de l’expérimentation menée à Fresnes” depuis octobre 2014, il va falloir sérieusement l’améliorer. Un rapport des services pénitentiaires du 27 janvier, dont l’OIP (observatoire international des prisons) s’est procuré…
Surpopulation carcérale, circulation de téléphones portables, parloirs moisis entrecoupés de murets, regroupement sans encadrement spécifique des détenus radicalisés… Laurence Abeille et Esther Benbassa, respectivement députée et sénatrice EELV de Val de Marne, témoignent de la situation à la Maison d’arrêt de Fresnes, qu’elles ont visité à l’impromptu ce jeudi 19 février.
La prison de Fresnes était sous les feux de la rampe ce mardi 13 janvier. La maison d’arrêt qui expérimente depuis octobre 2014 un regroupement des détenus musulmans radicalisés, recevait la visite de la Garde des Sceaux, Christiane Taubira pour lui présenter concrètement le dispositif.
Jusqu’à quand les murets de séparation dans les parloirs de Fresnes ? Dans une récente enquête, l’OIP (Observatoire international des prisons) a dénoncé la présence de ces séparations, alors que l’administration pénitentiaire a recommandé leur destruction dans une note de mai 2014,