Une chambre et un patient assoupi. Un décor d’hôpital banal, si ce n’étaient les barreaux aux fenêtres et la lourde porte blindée scellée d’une double serrure. Unique en France, l’hôpital pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne) est devenu le premier centre de traitement des détenus malades du coronavirus.
Une quarantaine de détenus de la maison d’arrêt de Fresnes ont été diagnostiqués positifs au Covid-19 et une vingtaine de cas contact sont isolés. Après avoir géré la première vague, l’administration pénitentiaire considère toutefois qu’elle est mieux armée pour répondre à l’épidémie.
Pour la première fois depuis longtemps, la prison de Fresnes a presque atteint un taux d’occupation de 100%, contre plus de 200% il y a quelques années. Le confinement lié au coronavirus, conjuguant aménagements de peine et baisse de la criminalité, explique cette chute historique.
Temps pluvieux, vent froid, cour austère, corps au garde à vous mais discours incisifs. Ce mercredi, l’installation officielle du nouveau directeur de la maison d’arrêt de Fresnes, Jimmy Delliste, en poste depuis juin, a été l’occasion d’évoquer la singularité de cet établissement historique malgré son état de délabrement paroxystique.
La garde des Sceaux s’est bien rendue ce jeudi après-midi à Noiseau, où l’attendait le maire Yvan Femel (LR) pour la convaincre que le choix de sa commune n’était pas le meilleur pour implanter une prison de 700 places.
Dans une décision rendue mi-mars, le tribunal administratif de Melun a enjoint le préfet du Val-de-Marne à enregistrer les demandes d’asile de sept personnes qui avaient été incarcérées à la maison d’arrêt de Fresnes après avoir été interpellées à l’aéroport.
80 détenus ont refusé durant plusieurs heures de réintégrer leur cellule à l’issue de leur promenade ce dimanche 31 mars après-midi à la maison d’arrêt de Fresnes, afin de protester contre les conditions d’hygiène de la prison et la fouille au corps systématique.
Alors que c’est quasiment les pieds dans l’eau, entre deux cellules de crise, que le préfet du Val-de-Marne, Laurent Prévost, avait adressé ses voeux en janvier 2018, la traditionnelle cérémonie des voeux de ce mardi 15 janvier s’est au contraire déroulé dans un contexte d’accalmie après les tensions lycéennes de décembre.
Pas de plan, aucune précision sur le positionnement en dehors de la superficie à prévoir, entre 15 et 17 hectares, la réunion qui s’est tenue ce lundi 10 décembre entre quatre élus* du département, le préfet du Val-de-Marne, la garde des Sceaux Nicole Belloubet et ses conseillers à propos du projet de prison de 700…
Choisy-le-Roi, Limeil-Brévannes ou aucun des deux sites ? Le ministère de la Justice n’a pas encore arbitré quelle ville du Val-de-Marne accueillerait le nouveau dispositif de Quartier de préparation de sortie de prison (QPS) désormais rebaptisé Structure d’accompagnement vers la sortie (SAS) mais la garde des Sceaux, en visite à Villejuif, a indiqué que la…
Après avoir présenté le projet de loi de programmation et de réforme de la justice en Conseil des ministres ce mercredi matin, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, se rendra au quartier pour peines aménagées de Villejuif à partir de 16 heures cet après-midi pour visiter l’établissement et ses quartiers de semi-liberté et de placement extérieur,…
Le projet de prison QPS (Quartier de préparation à la sortie), un centre fermé pour détenus dont il reste moins de deux ans de peine à purger, qui doit voir le jour à Choisy-le-Roi ou Limeil-Brévannes, suscite l’inquiétude et l’interrogation des habitants. Petit focus sur ce qu’est un QPS.
Gros succès pour la pétition lancée par la mairie de Limeil-Brévannes contre l’implantation éventuelle d’une prison semi-ouverte près des Temps durables.
Si l’organisation séparatiste basque ETA a annoncé qu’elle renonçait à recourir à la violence en 2011, et que son désarmement effectif est intervenu en avril 2017, une soixantaine de prisonniers proches ou membres de l’ETA font toujours l’objet de mesures particulières de détention. C’est dans ce contexte