(Dernière minute : l’amendement a été rejeté) Alors que la Commission permanente du Conseil régional d’Ile-de-France se tient ce mercredi 25 janvier, la présidente du groupe communiste, Céline Malaisé, a déposé un amendement pour rappeler l’incompatibilité du schéma directeur régional avec le projet de prison à Noiseau.
C’est dans une salle pleine à craquer d’habitants venus exprimer leur colère en rangs serrés, que l’Agence pour l’immobilier de la justice a eu, ce jeudi soir, l’inconfortable mission de présenter le projet de prison de 800 places sur une partie des terres agricoles de Noiseau à côté de l’ancien site France Télécom. Ambiance.
Ce jeudi 19 janvier devrait être le temps fort de la concertation publique autour du projet de prison à Noiseau. Une réunion publique est en effet organisée à 19 heures ce soir dans le cadre de la concertation publique qui s’achève le 17 février.
La concertation publique sur le projet de prison à Noiseau a démarré ce lundi 16 janvier, permettant enfin d’en savoir un peu sur les contours du projet. On y découvre les autres sites étudiés, l’architecture générale imposée, le montant de l’investissement… Coup d’œil dans ce dossier de 50 pages.
Le calendrier se précise nettement concernant l’implantation d’une prison de 700 places à Noiseau, pour accueillir les détenus du Val-de-Marne, en complément de la Maison d’arrêt de Fresnes.
Annoncé en octobre 2018, le projet de nouvelle prison de 700 places dans la commune périurbaine de Noiseau, située en limite est du Val-de-Marne, se concrétise. Des études de terrain vont commencer et une concertation préalable se tiendra prochainement sous l’égide de la Commission nationale du débat public. En ville, l’opposition à cette future maison…
Pour ou contre une prison à Noiseau ? A cette question, près de 4 000 personnes ont déjà répondu non en signant la pétition en ligne lancée par la municipalité début 2021. Réélue pour un second mandat, la députée Maud Petit (Modem) lance à son tour une consultation en ligne.
Alors que la bataille entre la gauche et la droite fait rage dans le Val-de-Marne à un mois des élections départementales et régionales, les élus et parlementaires locaux ont remisé leurs tracts et sorti les écharpes tricolores pour marcher ensemble contre le projet de maison d’arrêt de 800 places à Noiseau. Seule la majorité présidentielle…
Alors que le ministère de la Justice a confirmé le choix de Noiseau pour installer une deuxième maison d’arrêt en Val-de-Marne, afin de désengorger Fresnes, le maire, Yvan Femel (LR), réaffirme son opposition au projet et organise une marche pour dire “Non à la prison” ce samedi 29 mai.
Au lendemain de la présentation par le premier ministre Jean Castex de sa programmation de construction de prisons, confirmant le projet de 800 places à Noiseau, de nombreux élus locaux ont manifesté leur mécontentement et annoncé qu’ils comptaient poursuivre leur mobilisation .
Le Premier ministre, Jean Castex, doit se rendre mardi sur le chantier de construction d’un centre pénitentiaire à Lutterbach (Haut-Rhin), où il doit annoncer les sites retenus pour la construction de nouvelles prisons, dont celle de Noiseau.
C’est lors d’un entretien avec le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, ce mercredi 31 mars, que le maire de Noiseau, Yvan Femel (LR) s’est vu informer que la prison de 700 places était toujours bien prévue dans la ville. Les études préliminaires doivent démarrer prochainement pour une ouverture en 2027.
Sur le site de l’Agence pour l’immobilier de la justice (Apij), la future maison d’arrêt de Noiseau figure toujours noir sur blanc parmi les projets en cours, avec une capacité de 700 places.
Le ministère de la Justice a contacté la semaine dernière le maire de Noiseau, Yvan Femel, pour confirmer son souhait d’étudier l’ancien site de France Télécom afin d’accueillir une prison. Dans un communiqué, la municipalité rappelle sa ferme opposition à l’implantation d’une prison.