Le réseau routier non-concédé en Île-de-France est un véritable dépotoir où s’amoncellent des tas de déchets dont se débarrassent les usagers. Les collectivités locales interpellent régulièrement l’État à ce sujet.
Scène surréaliste à l’entrée de l’A86 à Choisy-le-Roi. Deux hommes affublés de panoplies dignes de la série «Chapeau melon et bottes de cuir» se sont attaqués à l’amoncellement de déchets qui s’entassait sur les bords de l’autoroute.
En novembre 2015, à quelques semaines de la Cop 21 et alors que la Direction des routes d’Ile-de-France (Dirif) s’activait pour nettoyer les bords des autoroutes franciliennes pour éviter une mauvaise photo dès la sortie de l’aéroport de la part des visiteurs internationaux, une campagne d’affichage avait accompagné la dernière ligne droite de ce nettoyage…
Qu’il s’agisse de l’A86 ou d’autres routes nationales traversant le Val de Marne, le constat est le même : leurs abords sont jonchés de détritus aussi variés qu’accumulés de longue date. Depuis quand ces routes, qui dépendent de la DIRIF (Direction des routes d’Ile de France), n’ont elles pas été entretenues ?
Pourquoi les abords de l’A86 sont-ils jonchés d’immondices, des enjoliveurs aux canettes en passant par les sacs plastique ? A quelques semaines des élections, la question prend une tournure politique. Pour les élus de gauche, il s’agit d’un problème de moyens, et Laurent Cathala, député-maire de Créteil, vient d’alerter le préfet et le ministre des…