Afflux de touristes, risque de canicule, urgences saturées : à l’hôpital, fragilisé chaque été quand les soignants partent en vacances, les Jeux olympiques représentent un défi organisationnel d’ampleur.
Sur les 15 lits de réanimation médicale du service de médecine intensive de l’hôpital Bicêtre, l’un des 2 centres hospitalo-universitaires de l’AP-HP dans le Val-de-Marne, 8 ont fermé progressivement depuis l’été 2021, faute de personnel paramédical. Comment en est-on arrivé là ? Quelles conséquences ? Le chef de service, Jean-Louis Teboul, qui vient de cosigner…
“1, 2, 3, on retourne”: dans cette chambre de réanimation de l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis, sept soignants s’activent autour d’une patiente atteinte du Covid-19. Des personnels précieux mais exsangues au terme de ces deux années d’épreuve coronavirus, et dont le chef de service craint d’être privé à cause de la déferlante du variant Omicron.
Alors que l’épidémie de coronavirus flambe à nouveau dans le pays, qui devrait atteindre les 100 000 cas par jour d’ici la fin décembre, selon le ministre de la Santé, Olivier Véran, le variant Omicron est à l’initiative de cette progression fulgurante.
Alors que les contaminations au coronavirus continuent de progresser, l’impact hospitalier reste moindre mais les services de réanimation continuent de voir déferler les patients non-vaccinés… et leurs regrets.
“On attend de voir ce que les jours prochains nous réservent”: le service de réanimation médicale de l’Hôpital Henri-Mondor de Créteil (AP-HP), garde un œil sur l’évolution de la quatrième vague de Covid-19 avec une inquiétude: qu’elle frappe l’hôpital en plein été.
“Soulagés” mais “encore sous pression”, les soignants de la réanimation chirurgicale de l’hôpital Bicêtre (AP-HP), “retrouvent leur quotidien”, les malades du Covid-19 laissant peu à peu la place “aux patients habituels”.
Ce vendredi 21 mai, Isaam Benayad, pilier de la section football de l’association sportive ultramarine (Asum) de Vitry-sur-Seine et chauffeur routier, s’est noyé en tentant, avec sa compagne, de sauver une personne âgée sur une plage de l’Hérault, près du Cap d’Agde.
« Ma femme elle a vu de ses propres yeux les gens qui essayaient de le réanimer, il est mort devant elle. Elle n’a pas dormi de la nuit (…) Moi je suis père de cinq enfants et je vous le dis honnêtement j’ai peur pour eux», confie un habitant de la résidence du Clos des…
Réouverture des écoles avec un “protocole très strict” et des tests massifs, fin des limites de déplacements en journée le 3 mai, réouverture progressive mi-mai de commerces et lieux de culture: Jean Castex a dévoilé jeudi les premières étapes de la levée des restrictions, jugeant que le pic de la 3e vague de Covid-19 semblait passé.
Les vingt lits de réanimation de l’hôpital Saint-Camille à Bry-sur-Marne, ne désemplissent pas. Mais depuis quelques jours les malades arrivent moins à flux tendu, possibles prémices d’une décrue tant attendue par des soignants “irréductibles” mais épuisés.
“Les vagues se suivent et ne se ressemblent pas” : au service réanimation du Centre hospitalier Delafontaine à Saint-Denis, la moitié des patients Covid ont moins de 43 ans. Et deux sont des femmes enceintes. Du “jamais vu”, s’alarment les soignants, épuisés.