BTP, logistique, nettoyage, distribution… Pour réclamer leur régularisation et dénoncer leur “surexploitation”, plusieurs centaines de personnes sans-papiers participent à un mouvement de grève dans plus de 30 entreprises en Île-de-France.
Dénoncer leur “exploitation” sur les chantiers des Jeux Olympiques de Paris, c’est notamment l’objectif de dix ouvriers, à l’époque sans-papiers, qui espèrent la condamnation aux prud’hommes de Eiffage, Spie Batignolles, GCC et de huit sous-traitants du BTP, pour “travail dissimulé“.
Ce mardi, La Poste comparaîtra devant le tribunal de Paris. L’entreprise est accusée de manquer à son “devoir de vigilance“, sur les conditions d’emplois des travailleurs sans-papiers Chronopost et DPD France.
Plus de 200 personnes ont manifesté devant la préfecture du Val-de-Marne ce mardi pour demander la régularisation des travailleurs sans-papiers de sous-traitants de Chronopost. Une délégation a été reçue. Ce mercredi, un rassemblement de personnalités politiques de gauche est attendu devant le piquet de grève d’Alfortville, à l’initiative de la ville.
Ce mardi à 13 heures, les grévistes sans-papiers de sous-traitants de Chronopost Alfortville manifestent entre La Poste de Créteil-Eglise et la préfecture du Val-de-Marne. Soutenus par Solidaires, Sud PTT et le collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry-sur-Seine (CTSPV), ils réclament des régularisations.
La Solideo (société de livraison des ouvrages olympiques) a annoncé lundi avoir porté plainte et résilié le marché confié à une entreprise après un contrôle de l’Inspection du travail sur l’un des chantiers des Jeux olympiques de Paris-2024 à Saint-Denis. Ce contrôle inopiné a mis en lumière des faits de travail illégal.