“1, 2, 3, on retourne”: dans cette chambre de réanimation de l’hôpital Delafontaine à Saint-Denis, sept soignants s’activent autour d’une patiente atteinte du Covid-19. Des personnels précieux mais exsangues au terme de ces deux années d’épreuve coronavirus, et dont le chef de service craint d’être privé à cause de la déferlante du variant Omicron.
Alors que le nombre de patients en psychiatrie ne faiblit pas, l’hôpital Albert Chenevier du GHU Mondor (AP-HP) de Créteil vient de fermer une de ses quatre unités de psychiatrie faute d’internes en nombre suffisant, au grand dam des personnels soignants qui alertent sur la situation.
Alors que les contaminations au coronavirus continuent de progresser, l’impact hospitalier reste moindre mais les services de réanimation continuent de voir déferler les patients non-vaccinés… et leurs regrets.
Alors que la cinquième vague de coronavirus commence à peser sur l’hôpital et sur les places en soin intensif, l’Agence régionale de santé d’Ile-de-France réactive son plan blanc à compter de ce jeudi, à l’instar de plusieurs autres régions.
Quelques milliers de personnes ont défilé samedi près du ministère de la Santé, à Paris, pour réclamer l’arrêt des fermetures de lits dans les hôpitaux publics et de meilleurs conditions de travail pour les soignants.
Il y a dix jours, déterminées, les agentes de la Mas La Cornille de Thiais (qui accueille des adultes polyhandicapés et dépend de l’association Cesap) ont entamé une grève massive. Après quelques réunions infructueuse, il a fallu 7 heures ce mardi pour que direction et personnels, s’entendent, s’écoutent et aboutissent à un protocole de fin…
Deux jours de grève fin septembre et trois jours cette semaine. Les agentes des établissements d’accueil de personnes handicapées de l’association Cesap multiplient les débrayages en Val-de-Marne, dénonçant une souffrance de travail liée à une insuffisance de personnel et un manque de considération.
“Urgent : besoin de renforts!!” Voilà le message posté sur les réseaux sociaux par Hervé Pigale, le directeur de l’Institut Le Val Mandé (ILVM), à Saint-Mandé, suite à la suspension des agents non vaccinés. “Pourtant, nous avons un bon taux de vaccination. 95% des 400 personnels sont vaccinés”, nous explique-il.
“Je regrette que les parlementaires aient voté en plein été la loi autorisant le Pass Sanitaire et n’aient pas rendu la vaccination obligatoire contre la COVID 19”, défend Michel Leprêtre, président PCF du Grand Orly Seine Bièvre dans un communiqué.
L’activité de la clinique privée Turin, à Paris, était quasiment à l’arrêt mercredi et une quinzaine de patients ont dû être transférés vers d’autres établissements du fait d’une grève “illimitée” du personnel qui dénonce des conditions de travail “calamiteuses”.
“C’est la folie”: au lendemain des annonces d’Emmanuel Macron sur l’extension du passe sanitaire, les candidats au vaccin se sont pressés mardi dans les centres de vaccination du nord-est de la région parisienne, pour continuer à “vivre normalement”.
Ce mardi 29 juin, le Collectif des Techniciens de laboratoire de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil a donné de la voix à Paris, réunissant quelques centaines de personnes venues de différentes régions. Soutenus par la CGT-UFMCIT et SUD-Santé, ils ont été rejoints par des diététiciens et des préparateurs en pharmacie. Objectif : se faire connaître du…
A l’hôpital psychiatrique Paul Guiraud, ce vendredi 25 juin, c’est ensemble que patients et soignants ont fait leur propre fête de la musique. Au programme : déambulation carnavalesque, spectacle de marionnettes, exposition de sculptures…
Près d’un quart des centres de vaccination d’Île-de-France fermeront en juillet et août, a-t-on appris mardi auprès de l’agence régionale de santé (ARS), qui assure néanmoins que tous les centres de Seine-Saint-Denis “devraient rester ouverts” et prévoit de multiplier les “opérations spéciales”.