Annoncé depuis 2018, le projet de construction d’un crématorium à la place du square Forceval rencontre une forte opposition de collectifs de riverains parisiens, pantinois et albertivillariens. Dans ce quartier déjà marqué par le trafic de crack, les opposants demandent l’implantation d’un lieu de vie plutôt que des “symboles de mort”.
Le square square Forceval en lisière de Patin et d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) où sont regroupés depuis un an les consommateurs de crack, “fermera“, a promis dimanche le nouveau préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, sans préciser de date.
Un an après l’installation des toxicomanes du crack, les maires d’Aubervilliers, Pantin et du 19ème arrondissement de Paris, ont à nouveau demandé à l’Etat de prendre ses responsabilités. Les habitants n’y croient plus.
Le maire de Pantin (Seine-Saint-Denis), Bertrand Ker,n a annoncé ce mercredi saisir la Défenseure des droits et invite les habitants à faire de même. Il dénonce la violation de la liberté de circulation causée par l’installation depuis un an d’un centaine de consommateurs de crack sur le square Forceval (Paris 19e).