Unique en France, l’hôpital pénitentiaire de Fresnes s’occupe de détenus lourdement handicapés ou gravement malades. Un lieu atypique où le bleu des uniformes de surveillants se mêle au blanc des blouses de soignants, qui se trouve en première ligne face aux détenus vieillissants dépendants. Explications et visite avec la nouvelle directrice de l’établissement, Sylvie Paul…
Une chambre et un patient assoupi. Un décor d’hôpital banal, si ce n’étaient les barreaux aux fenêtres et la lourde porte blindée scellée d’une double serrure. Unique en France, l’hôpital pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne) est devenu le premier centre de traitement des détenus malades du coronavirus.
Éprouvée par une série d’incendie, une partie du personnel de la maison d’arrêt de Fresnes a décidé de mettre en place des rondes en soirée pour assurer la sécurité du domaine. Les syndicats estiment que les moyens déployés par l’administration pénitentiaire et la préfecture sont insuffisants.
Un détenu incarcéré au centre pénitentiaire de Fresnes a attaqué un surveillant pénitentiaire jeudi matin à l’arme blanche. L’individu a pu être maîtrisé grâce à l’arrivée de renforts, un couteau a été saisi. Le détenu a été placé en quartier disciplinaire.
Après avoir présenté son nouveau plan pénitentiaire en Conseil des ministres ce mercredi 12 septembre, la garde des Sceaux, Nicolle Belloubet, n’a pas choisi le pire des établissements pour illustrer ses annonces, qui s’est rendue l’après-midi même dans le centre pour peines aménagées de Villejuif, un centre semi-ouvert, situé en plein centre-ville, qui serait parfait…
Un juge d’instruction de Créteil a ordonné le placement en garde à vue de 6 personnes, dont des détenus et des fonctionnaires de la Maison d’arrêt, dans le cadre de soupçons de corruption à la prison de Fresnes.
“Ce que nous avons vu là, je ne vais pas vous raconter de craques, n’est pas acceptable ni pour vous ni pour nos concitoyens qui sont détenus ici”. Voilà les mots adressés par le président Emmanuel Macron auprès de surveillants pénitentiaire à l’issue de sa visite de la maison d’arrêt de Fresnes le 3 mars.
La mobilisation intersyndicale des surveillants de prison se poursuit à Fresnes. Ce jeudi, les gardiens ont bloqué l’entrée de la maison d’arrêt pendant près d’une heure avant d’être finalement délogés par les CRS.
Blocage total à la prison de Fresnes lundi matin. Près de 250 agents de l’administration pénitentiaire se sont rassemblés devant la Maison d’arrêt dans le cadre d’une mobilisation nationale appelée par l’Ufap-Unsa Justice, la CGT Pénitentiaire et FO Pénitentiaire. Les surveillants réclament plus de sécurité après l’agression par un détenu radicalisé de trois collègues, jeudi…
«On ne devient pas surveillant pénitentiaire pour se faire tabasser!» Voilà ce que l’on pouvait entendre dans les rangs des surveillants qui ont manifesté ce mercredi 5 avril devant la maison d’arrêt de Fresnes.
Tous les métiers n’ont pas le beau rôle et celui de surveillant de prison fait plutôt partie des mal-aimés. Cette semaine, les personnels de l’administration pénitentiaire ont montré qu’ils avaient du coeur en organisant une marche de 100 km entre les cinq maisons d’arrêt de la région pour récolter des fonds au profit de l’Etoile de Martin,…
Des surveillants pénitentiaires ont poursuivi mercredi, devant différentes prisons, et notamment la Maison d’arrêt de Fresnes (Val de Marne) leur mouvement national de protestation entamé le 4 avril à l’appel de FO et de la CGT pour réclamer un meilleur statut et des recrutements, à l’approche du second tour de la présidentielle.
Des surveillants ont bloqué mercredi matin l’accès aux centres pénitentiaires de Meaux, Fresnes et Strasbourg, au début d’une mobilisation nationale à l’appel de deux syndicats, pour réclamer des recrutements massifs alors que le nombre de détenus n’a jamais été aussi élevé.