Le parquet de Créteil a requis des peines allant de 12 mois avec sursis jusqu’à huit ans ferme à l’encontre de 17 personnes soupçonnées d’avoir participé à un important point de deal de Villejuif. Détails.
Gérants présumés, vendeur polyvalent, “nourrice”, guetteur… Neuf hommes sont jugés depuis mardi à Bobigny, pour trafic de stupéfiants dans la cité des Boute-en-Train à Saint-Ouen. Il s’agit du second procès issu de la vague d’interpellations sur ce point de deal éteint en 2021.
Le matin, quand la cité des Espaces d’Abraxas dort encore, quelques touristes s’y aventurent pour instagrammer sa monumentale architecture dystopique, célèbre jusqu’à Hollywood. Mais, dès midi, les guetteurs s’installent sur leurs chaises pliantes et chassent les curieux : le trafic de drogues reprend son cours.
Les trois lycéens de Sucy-en-Brie hospitalisés mercredi avaient consommé du “Buddha Blues”, également appelé PTC (pour “Pète ton crâne”), un cannabis de synthèse toxique qui provoque les mêmes effets que le THC, la molécule psychotrope du cannabis.
Onze personnes ont été mises en examen jeudi suite au démantèlement lundi d’un point de deal de cannabis à Villejuif. Dans ce réseau baptisé “Caliterter”, on retrouve aussi “Zinzin”, récemment condamné dans l’affaire du réseau “Caliweed”. Les deux réseaux partagent la même marque de fabrique : un marketing soigné.
Ce n’était pas de la vente de barrettes à la sauvette mais un un réseau au marketing soigné avec nom de marques, joli packaging et produits dérivés… Le patron de cette “startup” du cannabis, Zinzin, qui opérait depuis sa cellule, a écopé ce jeudi de dix ans de prison ferme. Un traitement “aberrant, comparé à…
Djamel, alias “Zinzin”, est en prison depuis 2018 pour trafic de stupéfiants. C’est depuis sa cellule qu’il est soupçonné d’avoir “organisé, créé et développé” un réseau de vente de cannabis dans toute l’Ile-de-France au marketing sophistiqué, avec une marque, Caliweed et “une organisation de l’ordre du démentiel” selon le parquet de Créteil qui a requis…
Un trafic de stupéfiants “d’ampleur” dans toute l’Ile-de-France avec un “effort de marketing” exceptionnel : le procès dit “Caliweed“, du nom du réseau qui, via WhatsApp et Snapchat, vendait résine et herbe de cannabis, se tient au tribunal de Créteil dans une ambiance d’omerta.
Tête de réseau, guetteur, blanchisseur, nourrice, ravitailleur… 32 prévenus sont jugés au tribunal de Bobigny. Leur point de deal à Saint-Ouen, démantelé il y a un an, est considéré comme l’un des plus importants de Seine-Saint-Denis.
Le principal responsable d’un point de deal à Créteil a été condamné jeudi à neuf mois d’emprisonnement ferme, pour des ventes de cannabis ayant rapporté a minima 50 000 euros depuis janvier, a indiqué vendredi le parquet.
Comment combattre une drogue qui se nourrit de la misère ? Face au crack qui gangrène Paris et sa proche banlieue, et aux colères des riverains, les autorités mènent une lutte compliquée contre des micro-réseaux composés d’acteurs précaires, adeptes de la débrouille.
Ce lundi, en milieu d’après-midi, deux personnes suspectées de deal de cannabis dans un hall d’immeuble du quartier des Nangues, à Villiers-sur-Marne, ont été interpellées, suscitant des affrontements avec la police.
Un surveillant du centre pénitentiaire de Fresnes (Val-de-Marne) a été condamné mardi par le tribunal de Créteil à dix-huit mois de prison, dont six avec sursis, pour avoir trafiqué du cannabis à l’intérieur de la prison.