Les 39 hommes membres de la mouvance ultradroite interpellés samedi à Paris pour risques de dégradations étaient toujours en garde à vue dimanche à la mi-journée, a indiqué le parquet à l’AFP.
Une marche aux flambeaux organisée par un groupe de l’ultradroite identitaire et autorisée in extremis par la justice administrative a rassemblé environ plusieurs centaines de personnes samedi dans le centre de Paris.
Le rassemblement à l’appel d’un groupuscule de l’ultradroite, Les Natifs, en hommage au jeune Thomas tué lors d’une fête de village dans la Drôme, a réuni environ 200 personnes vendredi 1er décembre. Le rassemblement s’est tenu place du Panthéon à Paris, après la suspension par la justice administrative de l’arrêté préfectoral d’interdiction.
La Grande mosquée de Paris a appelé samedi à un “sursaut républicain” pour “déjouer les dérives extrémistes”, après des rassemblements d’ultradroite et des tags sur des mosquées, réclamant notamment une “meilleure protection” des lieux de culte musulmans.
Ce mardi, deux des treize personnes placées en garde à vue pour soupçon de tags de croix gammées dans le XVIIe arrondissement de Paris, ont été mises en examen pour apologie publique de crime ou délit.
Ce samedi, treize personnes nées entre 1992 et 2003, soupçonnées d’avoir tagué des croix gammées dans le XVIIe arrondissement de Paris, ont été interpellées puis placées en garde à vue. Neuf d’entre elles ont été présentées ce mardi à un jugé d’instruction en vue d’une mise en examen.