Dans une lettre ouverte au comité d’organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 (Cojo), 75 associations* alertent sur les risques de “nettoyage social” des rues. Le collectif a projeté cette nuit un message lumineux, “le revers de la médaille“, sur le bâtiment du Cojo, à Saint-Denis.
Suite au recours porté par l’association Utopia 56, la Ligue des droits de l’homme, la Fédération des acteurs de la solidarité et son antenne régionale, l’arrêté interdisant la distribution alimentaire autour des métros Stalingrad et Jaurès de Paris a été suspendu.
Les forces de l’ordre ont mis fin dans la nuit de mardi à mercredi à l’occupation de la place du Palais Royal dans le centre de Paris par quelque 450 migrants et des militants associatifs qui réclamaient une mise à l’abri, a constaté un journaliste de l’AFP.
D’ici au mois de mars, les douches publiques rouvriront à Saint-Denis, à l’attention des personnes sans abri, mais aussi des mal logées. Une mesure demandée de longue date par les associations humanitaires.
Ce mardi à 18 heures, les tentes des jeunes migrants venus du pont Mandela s’alignaient encore en rang serré devant le Conseil d’Etat, dans les beaux quartiers parisiens. Une mise à l’abri a eu lieu en tout début de matinée ce mercredi après qu’ils soient repartis à Ivry.
Plus de 300 jeunes migrants, qui se revendiquent mineurs, s’apprêtaient lundi soir à passer leur quatrième nuit dans des tentes devant le Conseil d’État, malgré le froid et dans l’espoir d’une mise à l’abri. Dix ont du être évacués pour hypothermie. La mairie d’Ivry a proposé un gymnase.
Alors que 470 jeunes migrants sont désormais installés sous les ponts Mandela d’Ivry-sur-Seine, 200 d’entre eux sont allés poser leur tente devant le conseil d’Etat à Paris ce vendredi.
Plusieurs organisations d’aide aux migrants ont écrit lundi aux autorités pour demander la mise à disposition des places d’hébergement vacantes dans le centre d’accueil dédié aux Ukrainiens à Paris au bénéfice d’exilés sans-abri “d’autres nationalités”, dans un courrier consulté par l’AFP.
Alors que l’hiver approche, 300 jeunes migrants vivent sous les ponts Mandela à Ivry-sur-Seine. Ce mercredi, une manifestation était organisée devant la préfecture du Val-de-Marne pour réclamer un hébergement plus digne. Une délégation a été reçue. Reportage et explications.
Un campement comptant près d’un millier de migrants dans le quartier de la Chapelle a été évacué ce jeudi matin par les forces de l’ordre. Plusieurs centaines de personnes ont été mises à l’abri tandis que d’autres sont restées sur le carreau, regrettent les associations.
Les forces de l’ordre ont évacué vendredi matin un campement regroupant une centaine de mineurs isolés étrangers, installé depuis fin mai place de la Bastille à Paris, a annoncé la préfecture de police, qui met en avant des “problèmes de salubrité publique”.
Installées depuis plus d’une semaine sous le pont de la rue de l’Epine à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), 317 personnes dont une majorité de femmes et d’enfants, ont été évacuées par les services de la préfecture de la Seine-Saint-Denis lundi matin et “mises à l’abri”.
La police a procédé mardi matin à l’évacuation d’un campement d’une centaine de jeunes migrants, dans le nord-est de Paris, ont indiqué la préfecture et l’association d’aide aux migrants Utopia 56, cette dernière affirmant que les personnes du campement sont des mineurs isolés.
Plusieurs centaines de migrants, hommes, femmes et enfants, ont été évacués ce jeudi 3 mars, au petit matin, d’un campement de tentes installées dans le tunnel reliant Paris au Pré-Saint-Gervais, pour être mis à l’abri.