La garde à vue pour “violences volontaires ayant entraîné la mort” du policier auteur d’un tir mortel à Sevran samedi a été prolongée jeudi, a annoncé le procureur de Bobigny Eric Mathais.
Dix personnes ont été interpellées dans la nuit de mardi à mercredi à Sevran, Aulnay-sous-Bois et Tremblay-en-France. C’est la quatrième nuit de violences urbaines après la mort d’un habitant tué par un tir policier samedi.
Treize personnes dont cinq mineurs ont été interpellées dans la nuit de lundi à mardi à Sevran, Aulnay-sous-Bois et Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) pour des incendies, dégradations et violences, expression d’une colère née après la mort d’un habitant tué par un tir policier samedi.
La cour d’assises de Seine-Saint-Denis juge depuis lundi 21 mars un homme de 35 ans accusé d’avoir tué Maxime Rendu à la sortie d’un festival techno à Paris en 2016. Son corps avait été repêché dans le canal de l’Ourcq à Pantin.
Deux gifles qui partent trop vite. Un peignoir serré autour du cou. Une femme brutalement poussée contre le mur. A l’occasion d’une audience spéciale violences conjugales, les gestes de violence du quotidien sont sortis de la sphère privée des couples pour être jugés par le tribunal de proximité de Saint-Denis.
La fête improvisée sur le quai Jean Compagnon à Ivry-sur-Seine, le 17 septembre dernier aurait pu tourner au drame sans l’intervention d’une équipe de police secours. Trois de ses agents viennent de recevoir la médaille de l’engagement qui récompense les actes remarquables des professionnels de la sécurité publique.
Le portrait bleu et jaune d’une fillette ukrainienne qui s’affiche en grand sur une façade du 13e arrondissement de Paris est le “message universel” contre la guerre du street artiste engagé Christian Guémy, alias C215.
Depuis cinq ans, le lycée Maurice Utrillo de Stains accueille des intervenants à l’occasion de la semaine de l’égalité filles-garçons. En sensibilisant sur la pratique de l’excision, mutilation des organes sexuels féminins encore méconnue, la Maison des femmes de Saint-Denis veut aussi déconstruire les stéréotypes sexistes qui restent encore bien ancrés dans les mentalités.
Pour avoir assassiné le champion de boxe thaï Amadou Ba à Créteil en 2018, tué par balles et roué de coups, le principal accusé Yazid K. a été condamné vendredi à 20 ans de réclusion, par la cour d’assises du Val-de-Marne.
Contrits et très émus, les quatre hommes accusés dans l’affaire Amadou Ba, le champion de boxe thaï tué en 2018 à Créteil, ont “demandé pardon à la famille” vendredi lors de leurs derniers mots devant la cour d’assises du Val-de-Marne, avant que les jurés ne se retirent pour délibérer. L’avocat général a requis 30 ans…
Tags, agressions, menaces directes : les violences contre les agents de l’Office montent en puissance depuis près d’un mois. Pour répondre à la détresse des agents, l’office public d’habitat (OPH) d’Aubervilliers, les syndicats et le personnel organisent une journée blanche jeudi 24 février.
A la fois ex-épouse de la victime et sœur des trois accusés, c’est un personnage central de l’enquête qui a été entendu lundi par la cour d’assises du Val-de-Marne qui juge l’assassinat d’Amadou Ba, tué par arme à feu en 2018. Jamais poursuivie, quatre ans après, elle ressent une “responsabilité morale”.
L’automobiliste qui avait été grièvement blessé par balle par deux policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) de Stains (Seine-Saint-Denis), en août, a été condamné vendredi à deux ans de prison ferme par le tribunal de Bobigny pour “refus d’obtempérer” et “violence avec arme”, en l’occurrence sa voiture.
Jeu potache qui dérape ou pression hiérarchique en huis clos, un policier de la Brigade anti-criminalité (BAC) a comparu mardi devant le tribunal de Créteil pour violences sur des subordonnés dont des coups répétés de “taser”, ce pistolet à impulsions électrique (PIE).