Début janvier, le Comité Syndical de la Cité de la gastronomie Paris-Rungis avait renoncé à sa première consultation, un seul opérateur étant resté en lice. Le comité préférait repenser le cahier des charges pour impliquer davantage les collectivités locales financièrement avant de lancer un nouvel appel d’offres. C’est chose faite.
“Les collectivités franciliennes, la Région Île-de-France, le Département du Val-de-Marne et la Métropole du Grand Paris, déjà engagées pour l’acquisition du foncier ont décidé de soutenir le projet en investissement aux côtés de l’Etablissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre et ses communes. Cette participation permettra de mettre en place un modèle économique plus équilibré et donc plus attractif pour les candidats intéressés par la consultation”, annonce le Comité syndical qui ajoute que la Semmaris, société qui exploite le Min de Rungis, soutiendra également le projet.
Histoire
Le repas gastronomique des Français (dans sa version longue avec apéro, entrée, plat de viande ou/et de poisson, dessert, café et pousse-café, sans oublier le vin) a rejoint le prestigieux catalogue de l’Unesco dès la fin 2010. C’est pour honorer et incarner cette reconnaissance qu’a germé l’idée de créer une Cité de la gastronomie. En 2012, un appel à projets est lancé et plusieurs villes sont sur les rangs. Face à cet engouement, le comité interministériel (Culture – Agriculture) décide de labelliser plusieurs villes, à charge à chacune de porter le projet financièrement. C’est dans ce contexte que sont retenues les villes de Chevilly-Rungis, Tours, Dijon et Lyon.
Ce jeudi 3 juin, le Comité syndical a approuvé le lancement d’une nouvelle consultation. “Les terrains du futur site de la Cité sont libérés, les travaux de la ligne 14 sont en cours, la requalification de la RD7 est lancée, le centre commercial Belle-Epine continue sa transformation. Nous avons mobilisé nos efforts pour réunir toutes les conditions de succès et aller de l’avant”, enjoint Stéphanie Daumin, présidente du Comité syndical.
Gouvernance
Le projet est piloté par un comité syndical, présidé par Stéphanie Daumin, maire de Chevilly, qui réunit les villes riveraines (Rungis, Chevilly-Larue, Thiais, Orly), mais aussi Paris, le Conseil départemental du Val-de-Marne, le territoire Grand Orly Seine Bièvre, la Métropole du Grand Paris et le Conseil régional d’Ile-de-France. Pour la programmation, le comité syndical s’est entouré d’un Conseil scientifique, culturel et éducatif (CSCE) présidé par André-Laurent Parodi, directeur honoraire de l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, et d’un comité des partenaires institutionnels et stratégiques présidé par Stéphane Layani, président de la société qui exploite le MIN de Rungis, la Semmaris.
Pour un récap historique du projet et un point d’étape sur les autres cités de la gastronomie, lire :
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