Sept nouveaux projets d’agriculture urbaine ont été lauréats de l’édition 2023 de Parisculteurs à Paris intramuros. Cette année, la part belle a été donnée aux toitures, mais aussi au sous-sol, et aussi aux deux bois de Boulogne et de Vincennes, avec notamment de la culture de thé.
Pour rappel, les lauréats du concours bénéficient de la mise à disposition des lieux.
550 m2 de culture de fleurs en terrasse dans le 10ᵉ
Dans le 10e arrondissement, le toit de la Cité artisanale du lavoir, mis à disposition par la RIVP, va être occupé par Luc Bachelet pour un projet de floriculture. Les fleurs seront vendues fraîches mais aussi sous forme de créations artistiques, sous la forme “de cyanotypes, d’herbiers, d’impressions sur supports variés, ou encore de calligraphies”. Elles seront réalisées et commercialisées par le porteur de projet lui-même.
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Plantes aromatiques et fleurs comestibles au-dessus du collège Pilâtre de Rozier dans le 11e
Des fleurs sur le toit également, au-dessus de collège. La surface est ici de 790 m2. Le porteur du projet est la société Hydropousse, créée en 2017 par Xinhui Xu et Audrey Bonneil, qui développe des fermes verticales.
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Jardin aromatique et fleurs au-dessus de la résidence Possoz dans le 16e
Toujours sur le toit, cette fois au-dessus de la résidence Possoz, mise à disposition par Paris Habitat, Cambrousse Atelier va développer des ateliers autour d’un jardin aromatique et de fleurs.
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Jardin des arômes au-dessus des écoles Pierre Foncin dans le 20e
Quatrième et dernier projet en hauteur, celui des écoles Pierre Foncin où Veni Verdi va venir développer une zone pédagogique aménagée de bacs et de planches de culture accueillera aromates, légumes, petits fruits et plantes sauvages.
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Une ferme au parking du passage Dubois dans le 19e
On passe en sous-sol avec Champerche, société créée en 2017 par Antoine Fuyet, qui cultive des fruits et légumes en bioponie, c’est-à-dire hors-sol. Ici, il s’agit de cultiver fruits, légumes, aromates, micropousses et fleurs comestibles dans un parking désaffecté de 2 600 m2 sur deux niveaux, mis à disposition par Paris Habitat.
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L’insertion par le maraîchage au bois de Vincennes
Dans le bois de Vincennes (Paris 12), c’est l’association Interface formation, qui promet l’insertion par l’activité économique (IAE) via différents chantiers d’insertion, qui est lauréate pour exploiter 1 000 m2 dont 600 m2 de pleine terre du bois et 400 m2 d’atelier, qui pourront éventuellement être dépollués et enrichis de substrat pour être cultivés. S’y développera un chantier pour former des aides maraîchers.
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Du thé au bois de Boulogne
Dans l’ouest parisien, au bois de Boulogne (Paris 16), c’est Gaëlle Rousseau qui prend les commandes. Auparavant chargée de mission innovation numérique à Bercy, l’entrepreneuse s’est lancée dans la production de thé en Normandie après le confinement. Au sein du bois de Boulogne, sa structure Jardin de thé va cultiver 1 900 m2 de camélias et d’aromates dédiés à la production de thés et d’infusions. Le lieu sera également dédié à des animations autour du thé.
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D’autres projets ont aussi été retenus en dehors de Paris. Voir tous les projets
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