Une cinquantaine de militants de la CGT du Val-de-Marne se sont réunis devant les locaux de l’entreprise Stef à Vitry-sur-Seine ce mercredi 23 septembre, pour soutenir un salarié en procédure de licenciement, à l’occasion de la journée de la défense des libertés syndicales, organisée à l’échelle nationale par le syndicat.
Salarié de Stef depuis 9 ans, Mohamed El Hadad est aussi l’un des élus CGT de l’entreprise. “Il a déjà fait l’objet d’une procédure de licenciement lancée en février dernier, que l’Inspection du Travail a refusé” , explique Jean Tran-Duc, également élu de la CGT sur le site. Mis a pied après une altercation avec une responsable des ressources humaines en juillet dernier, Mohamed fait l’objet d’une nouvelle procédure. “Comme par hasard, cette décision intervient quelques jours après que notre avocat ait déposé plainte pour, entre autres, harcèlement moral de la part de la direction” , attaque Jean Tran-Duc. “C’est un syndicaliste combattant, qui défend les acquis des salariés, donc on comprend qu’il dérange la direction” Mohamed, lui, se défend de toute accusation de violences physiques. “Je suis là pour travailler, j’ai 3 enfants, vous me voyez agresser quelqu’un ?” Lors d’un briefing matinal, un accrochage entre les syndicalistes, qui voulaient prendre la parole, et la direction, aurait dégénéré. Une enquête interne a été diligentée depuis.
D’une façon plus générale, les syndicalistes dénoncent “le manque de dialogue social” qui règne dans l’entreprise. “Mais nous, on ne lâchera rien tant que Mohamed ne sera pas réintégré !” lance Jean Tran-Duc. Les manifestants ont ensuite rapidement pris la route de Paris, pour rejoindre le cortège national de la CGT, place de la République.
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