Candidat PS-EELV-PRG aux municipales de Vincennes, Pierre Serne a dévoilé les noms de ses quinze premiers colistiers : 7 PS, 7 EELV et 1 PRG âgés de 20 à 59 ans. Détails de leur pedigree ci-dessous :
1 – Pierre SERNE, 41 ans, vice-président de la région Ile de France en charge des transports et des mobilités, conseiller municipal de Vincennes, ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure, agrégé d’Histoire, militant associatif dans les domaines de l’environnement et de la lutte contre les discriminations. (EELV)
2 – Anne-Marie MAFFRE-SABATIER, 59 ans, 3 enfants, conseillère municipale de Vincennes, responsable dans le domaine de l’action sociale, investie dans les associations de parents d’élève du primaire jusqu’à la Cité scolaire Berlioz, militante dans la lutte contre l’exclusion. (PS)
3 – François STEIN, 53 ans, conseiller municipal de Vincennes, cadre administratif et comptable dans le secteur privé, ancien responsable de la section socialiste de Vincennes, engagé dans le combat antiraciste. (PS)
4 – Muriel HAUCHEMAILE, 58 ans, conseillère municipale de Vincennes, administratrice du Centre communal d’action sociale, cadre administrative dans une université parisienne, militante syndicale et associative notamment dans l’humanitaire. (EELV)
5 – Guillaume GOUFFIER-CHA, 28 ans, responsable de la section socialiste de Vincennes, collaborateur parlementaire du député-maire de Fresnes. (PS)
6 – Annick LE CALVEZ, mère de deux enfants, engagée dans les associations de parents d’élève et dans l’AMAP de Vincennes. (PS)
7 – Christophe RIBET, 44 ans, 2 enfants, ancien Président de l’association de parents d’élèves de l’Ouest, chargé de mission au Conseil Régional d’Ile de France après avoir été engagé dans l’action culturelle comme auteur, metteur en scène et comédien de théâtre. (EELV)
8 – Carelle PERNOT, 42 ans, expert-comptable, longtemps engagée dans les associations de parents d’élève. (EELV).
9 – Roberto ZUMBO DE SANCTIS, 58 ans, professeur et essayiste, fondateur de deux associations vincennoises de promotion de la langue et de la culture italienne et engagé dans l’humanitaire. (PRG)
10 – Nadia MIHOUBI-BOUDRAÏ, docteur en Sciences de l’Education-Santé, présidente d’une association de parents d’élève pendant 15 ans. (PS)
11 – Olivier SESTER, 43 ans, père de deux enfants, docteur es sciences, enseignant-chercheur en mathématiques à l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée, impliqué dans des associations vincennoises (cyclistes, de quartier, de parents d’élève). (EELV)
12 – Mathilde LAMAZE, 29 ans, cadre de la focntion publique, rapporteure à l’instruction à la Cour Nationale du Droit d’Asile. (EELV)
13 – Hugo CONZELMANN, 20 ans, étudiant en droit, acteur de cinéma. (PS)
14 – Sassia LIMAN, 2 enfants, secrétaire administrative, militante de longue date du parti socialiste. (PS)
15 – Gabriel SAMPAIO, 37 ans, juriste, franco-portugais, investi localement dans le mouvement associatif et notamment à l’AMAP et à Anticor. (EELV)
Merci pour les fonctionnaires (qui au passage ne sont pas 11 sur 15 mais c’est secondaire). Qui donc ne connaissent rien à la réalité économique… Je gère des budgets qui avoisinent les 10 milliards d’euros et négocie avec les plus grands patrons du ferroviaire mondial mais je ne connais sans doute rien à la réalité économique sans doute…
C’est une blague? Sur une liste de 15 personnes il y a au moins 11 fonctionnaires! Ce n’est pas le tout de se laver la bouche tous les matins en parlant de diversité, il faut l’appliquer, où sont ceux qui connaissent la réalité économique?
Génère@18 février
La question n’est pas de savoir comment se différencier du Sang- triste [européen, pragmatique (vive le vent) et humaniste (j’en ris encore)] mais de toucher juste au cœur (ou ailleurs) l’électeur en sommeil. Notre gendre idéal gagne les élections avec + ou – 10000 voix sur un peu plus de 30000 inscrits, son surplus de voix se trouve principalement dans les bureaux du centre ville (1,2…), on peut repartir ses électeurs en 40 % de modérés, 30 % de partisans de la droite populaire (notre pauvre Beaudouin ayant mis tout son cœur à scier la branche) et 30 % d’électeurs “mouton” (mouton tu es, mouton tu resteras). Non, l’enjeu se situe bien plus du côté des abstentionnistes chroniques. Si le nombre de caractères autorisés le permet, je livre l’analyse de Bruno Cautres (elle date un peu et visite l’ensemble des scrutins mais… elle peut aider à comprendre la psychologie de la cible) à votre lecture et à celle de Pierre Serne :
L’abstention
Comment évolue-t-elle ?
Comment l’expliquer ?
Des intermittents du vote ?
Comment évolue- t-elle ?
Si l’on s’en tient aux élections organisées depuis la proclamation de la Ve République, en 1958, on constate, à partir des années 80, un décrochage dans la participation électorale : l’abstention est de 34,3 % au premier tour des élections législatives de 1988 (qui font suite, il est vrai, aux présidentielles) et passe la barre des 50 % lors des élections européennes de 1989 (51,3 %). Cependant, on n’assiste pas à une progression linéaire et inéluctable de l’abstention. Ainsi, la participation remonte lors des élections régionales et cantonales de 1992, lors du référendum sur le traité de Maastricht la même année et lors des élections européennes de 1994, où l’on repasse sous la barre des 50 %. En France, l’abstention reste liée à la nature du scrutin, à sa place dans un cycle électoral et au contexte politique. L’élection présidentielle mobilise traditionnellement plus que les autres (hormis l’élection présidentielle de 1969). Mais cette élection est à son tour touchée par le contexte de montée de l’abstention, de doute sur la capacité des grands partis à faire face aux problèmes socioéconomiques et de crise de confiance dans les élites politiques. A cet égard, la dernière élection présidentielle est riche d’enseignements : le niveau très élevé de l’abstention au premier tour et la remontée de la participation au second tour (+ 8,1 points) illustrent bien qu’indépendamment de la tendance structurelle à plus d’abstention, il y a place pour des élections à plus forte mobilisation en fonction des enjeux et contextes politiques. Paradoxalement, le retour à un niveau d’abstention élevé lors des élections législatives de 2002 montre bien que les électeurs font aujourd’hui le tri et peuvent se mobiliser ou s’abstenir selon l’acuité de l’enjeu.
De manière générale, les élections législatives, pour lesquelles les Français se mobilisaient un peu plus sous la IVe République (mais en l’absence d’élection présidentielle), connaissent des niveaux d’abstention qui varient beaucoup selon le contexte. Sous la Ve République, le pourcentage d’abstentionnistes lors de ces scrutins est affecté par les conjonctures : plus élevé lorsque des élections fortement mobilisatrices se sont tenues juste avant ou peu de temps après ; plus faible lorsque le clivage droite/gauche est affirmé (en 1978 par exemple).
Ces tendances se retrouvent lors des élections locales et notamment les élections cantonales où les niveaux de l’abstention peuvent être très élevés : 51 % (premier tour) en 1988, 39,6 % en 1994, 39,6 % en 1998 et 34,5 % en 2002 (mais avec un net recul en 1992 : 29,3 %). Les élections municipales mobilisent également moins aujourd’hui : 30,6 % d’abstention au premier tour en 1995 et 32,6 % en 2001.
Reste un cas un peu à part, celui des élections européennes. En France, l’abstention n’a cessé de progresser aux scrutins européens, avec une exception en 1994 (on est passé de 39,3 % en 1979 à 57,3 % d’abstention en 2004). Plus fondamentalement, les élections européennes sont, en France comme dans la plupart des autres pays européens, considérées tant par les partis que par les électeurs comme des élections de « second ordre ». Elles constituent pour l’opposition et les citoyens un moyen de « sanctionner » le gouvernement et reposent largement sur un prisme électoral national.
La France ne fait pas totalement exception en Europe. La tendance à plus d’abstention est presque partout présente (hormis les pays où le vote est obligatoire comme la Belgique) : les élections législatives de 2001 au Royaume-Uni n’ont mobilisé que 59 % de l’électorat. Dans la plupart des pays européens, le contexte, le caractère plus ou moins ouvert de la compétition électorale, la place de tel scrutin dans un cycle électoral peuvent jouer sur l’effet de cette tendance structurelle à moins de participation. Les élections européennes de 2004 ont montré que, sous l’influence du contexte ou des modalités d’organisation du vote, la participation peut remonter dans certains pays, baisser dans d’autres. Le fait que les citoyens croient nettement moins qu’avant que la politique peut changer les choses est une trame de fond pour les pays occidentaux. Chacun fait ensuite varier cette trame de fond en fonction de conjonctures spécifiques. Cependant, la France se singularise par le fait que la tendance structurelle à l’abstention touche de manière significative tous les scrutins, y compris les référendums lorsqu’ils portent il est vrai sur des questions faiblement mobilisatrices (Nouvelle-Calédonie, quinquennat). Le référendum sur le projet de Constitution européenne pourrait en revanche davantage mobiliser.
Comment l’expliquer ?
Différents modèles explicatifs et théories ont été proposés depuis longtemps pour comprendre ce que les spécialistes américains ont appelé le « puzzle » de l’abstention. L’ensemble de ces théories et modèles explicatifs s’inscrivent dans l’une ou l’autre des trois approches suivantes.
– Une approche sociologique. Des théories du comportement électoral ont très vite analysé les raisons sociologiques susceptibles de réduire la capacité des électeurs à participer aux élections. L’âge, l’entrée dans la vie professionnelle, la stabilité sociale et géographique se traduisent par une plus forte participation qui s’accroît avec l’âge au-delà du passage à la retraite. En France, cette théorie sociologique de l’abstention a été très prégnante, en particulier grâce au travail pionnier d’Alain Lancelot. Ce modèle sociologique met également l’accent sur un facteur d’exclusion sociale qui conduit à une faible intégration politique.
– Une approche psychosociologique. Parallèlement aux précédentes, des théories ont très tôt porté leur attention sur les motivations des électeurs à se rendre aux urnes. Ce courant de recherche a été favorisé par le développement des sondages politiques qui ont permis de disposer de données individuelles sur les attitudes politiques des électeurs. Il suggère que si la politisation, l’intérêt pour la politique, le sentiment d’être « compétent » en politique ont un effet significatif sur le vote, la participation a décliné alors même que la part de l’information politique des médias n’a fait qu’augmenter. L’explication souvent avancée est celle d’un effet négatif de l’omniprésence de la politique dans les médias : c’est l’image des « écuries présidentielles », d’un jeu où les sondages d’opinion jouent le rôle de baromètres pour prendre les paris. Une réflexion critique, souvent stimulante mais parfois contestable, de cette « démocratie d’opinion » a vu le jour, et pas seulement en France, sous l’effet des analyses de Pierre Bourdieu et de ses continuateurs.
– Une approche économique. Des théories indiquent qu’il est « irrationnel » de voter à cause des probabilités infinitésimales que le vote de chaque électeur détermine l’issue du scrutin. Vis-à-vis de cette espérance très faible que le vote soit « rentable », les coûts (s’informer, discuter, se rendre aux urnes) que l’électeur devrait supporter seraient trop forts. Cette approche, qui s’est parfois exprimée de manière trop caricaturale et sans tenir compte de tous les apports des théories du « choix rationnel », a connu de nombreuses applications et a été l’objet de controverses nourries en Europe et aux Etats-Unis. Appliquée de manière trop abrupte, cette théorie bute sur le « paradoxe du vote » : voter est irrationnel, mais beaucoup d’électeurs votent néanmoins… Pour « sauver » ce modèle, il faut sans doute prendre en compte d’autres types de motivations du vote et des facteurs idéologiques ou de normes et de valeurs.
Plus récemment, de nouvelles approches se sont développées pour rendre compte du vote et de la participation : le « capital social » et l’insertion dans des réseaux sociaux qui expliqueraient le passage, chez les électeurs, de l’abstention au vote. Des facteurs de socialisation à l’expérience du vote s’expriment également. Dans une récente recherche de grande ampleur, Mark Franklin (1) indique que la transition qui conduit du retrait du jeu électoral à la participation « établie » passe par l’expérience que l’on acquiert au cours des trois premières élections auxquelles on est exposé.
Des intermittents du vote ?
En fait, c’est le comportement de « vote régulier » qui a diminué en France. Selon une étude récente, moins d’un électeur sur deux (47 %) a voté en 2002 à chaque tour de scrutin (2). Cette proportion était de 55 % lors de la séquence électorale de 1995 (élections présidentielles et municipales) et l’on constate qu’un double phénomène produit une augmentation significative des « intermittents du vote » : la moindre « assiduité » électorale des électeurs (ceux qui votent au moins une fois votent moins aux autres tours de scrutin qu’auparavant) et l’augmentation de la proportion d’abstentionnistes « systématiques ». Ce sont les électeurs âgés de 50 à 70 ans qui votent le plus régulièrement ; en revanche, les 20-30 ans sont des électeurs nettement moins réguliers. Ces évolutions traduisent que le vote n’est en fait plus autant lié au sens d’un « devoir » citoyen.
Il peut dès lors prendre forme « intermittente » : abstention, vote, vote blanc et nul se mêlent de plus en plus souvent dans l’histoire de vie électorale des citoyens. Cette « intermittence du vote » porte globalement les mêmes caractéristiques que l’abstention. La stabilité professionnelle, l’appartenance aux milieux socioprofessionnels favorisés ou ruraux, la possession d’un patrimoine renforcent le civisme et affaiblissent la tendance à « l’intermittence ».
Au-delà de ces profils d’abstentionnistes se dégage en France l’image d’un électeur qui se mobilise diversement au gré des scrutins et ne se déplace qu’occasionnellement, lorsque le jeu lui semble en valoir la chandelle. Il n’est pas l’électeur « rationnel », l’Homo politicus qui calcule les avantages et le coût marginal de son vote. Cet électeur est plutôt déçu de la politique, mais pas dépolitisé. Le refus de prendre part au vote traduirait, en dehors des clivages sociaux, une forme de « retrait » liée à une volonté de manifester un mécontentement ou de marquer une défiance à l’encontre des candidats. On observe ainsi une montée de l’abstentionnisme « antipoliticien », relevé par Pierre Bréchon, distinct de l’abstentionnisme « social ».
Plusieurs facteurs contribuent à la crise de la participation, qui se manifeste aussi par le refus de s’inscrire sur les listes électorales – qui touche 9 % du corps électoral et par l’augmentation des votes blancs et nuls. L’inscription automatique des jeunes à partir de 18 ans, instaurée en octobre 1997, n’a eu qu’un effet limité.
Bruno Cautrès – chercheur CNRS membre du CEVIPOF (Sciences Pô) pour « Sciences Humaines le web » –
Vous nous annoncez la mise en ligne de votre programme… J’ai beau solliciter les moteurs de recherche aucun site dédié à votre équipe et/ou programme ne m’apparaît clairement (il faut dire que je n’appartient pas à la génération digitale:-). Où peut-on vous lire en ligne en dehors de Facebook ? Merci
Bravo et merci pour ces échanges entre P Serne et Till.
Cependant Mr Serne, je me pose une question:
– quel pourrait etre la motivation d’un électeur du centre droit ou du centre gauche, voire d’un électeur de gauche, de voter pour vous? En effet, L Lafon a beaucoup fait ces 6/8 dernière années en faveur du logement social (on ne construit plus que cela depuis quelques mois), le développement durable n’a pas été négligé, la ville est propre, rénovée, animée (trop peut-etre et là, je suis d’accord avec Till, il ne nous manque plus que la fète du slip…).
Alors que manque-t-il aux Vincennois que vous pourriez apporter et que ne propose pas le candidat sortant? car meme ce coté gendre idéal, propre sur lui, un brin “technocrate rassurant” plaide en sa faveur.
Bonjour,
notre programme d’amélioration de la vie quotidienne des Vincennoises et des Vincennois est en cours de finalisation et sera bientôt intégralement en ligne. Il comporte des dizaines d’engagements sur des sujets variés. Car si, certes, tout ne va pas mal à Vincennes, si il y a eu des bonnes choses réalisées ces dernières années (le Carré par exemple, quelques aménagements, un début de prise en compte de l’écologie urbaine) beaucoup reste à faire. Sur le logement social, avec 1500 demandeurs inscrits à Vincennes, non le compte n’y est pas. Sur les questions scolaires, la nouvelle école, promise mais jamais sortie de terre, est plus nécessaire que jamais quand on sait que certaines classes en élémentaire ou maternelle comptent plus de 30 élèves. Et ne parlons même pas du futur lycée, pour lequel l’entêtement du maire a mené à un blocage complet après près de 10 ans de contentieux pour en récupérer le terrain… Trop souvent l’aménagement urbain s’est fait avec avant tout voire seulement en tête le visuel, le beau (ce qui est évidemment important) mais sans penser pratique et usage par les habitants… Ainsi du centre ville où les nouveaux trottoirs sont de véritables patinoires dès qu’il pleut, les pavés de la nouvelle voirie sont bruyants, la largeur de certaines rues insuffisante pour que se croisent les bus, etc… Nous souhaitons partir systématiquement des besoins et des usages des habitants, de ceux et celles qui vivent dans notre ville au quotidien. Et l’on pourrait multiplier les exemples, sur l’absence de réelle politique d’action sociale, sur les cantines scolaires, les voiries dangereuses, la lutte contre le gaspillage et la précarité énergétiques, etc… Je vous invite vraiment à lire notre programme.
Bon. En gros, vous nous promettez une augmentation significative du produit des taxes… On peut vous remercier au passage pour l’attention portée aux foyers fiscaux à la peine (va bientôt falloir se doter d’une loupe pour en trouver à Vincennes :-), tout ça est bien en phase avec votre carte d’identité politique. C’est propre ! Bon alors, vous devenez M. le Maire… le produit des taxes prend de nouvelles et belles couleurs, les dépenses de fonctionnement restent maîtrisées, l’autofinancement se porte au mieux… Qu’allez-vous faire de ce magot providentiel ? On peut toujours imaginer des trucs absurdes comme : réintroduire le pavé dans toutes les rues de notre bonne ville, disposer des arbres nains en baquet devant chaque entrée d’immeuble, offrir aux vincennois une nième somptueuse fête du slip (pendant laquelle vous pourriez vous promener et être pris en photo au bras de Claudia Cardinale:-)… Soyez sympa. On veut tout savoir !
PS (sans jeu de mots) : En bonus, vous pourriez peut être nous dire un mot sur l’autonomie fiscale des communes de la petite couronne. C’est également une question “serpent de mer” (ou tarte à la crème as you want) mais le débat prend tout son sens avec notre Grand Paris chéri.
Une modification des bases cadastrales relève du niveau national et les maires ne seront pas à la “manoeuvre” sur ce sujet. Cela dit il a généralement été dit (par exemple quand le travail a été lancé de mémoire en 1990, et finalement abandonné) qu’elle se ferait de façon globalement neutre. Il y aurait donc des “gagnants” et des “perdants” mais cela ne produirait pas forcément un surplus de recettes fiscales à Vincennes. Au demeurant, au vu des sommes qu’il faudra consacrer dans les années qui viennent ne serait-ce que pour construire une nouvelle école et pour finir d’acquérir le terrain du futur lycée, nous devons forcément prévoir un niveau d’autofinancement élevé. Mais ma liste a déjà signalé que nous maintiendrons quoi qu’il en soit une réelle modération fiscale pendant les 6 ans du mandat municipal.
Question qui revient régulièrement mais qui est bien cruciale. Je suis favorable à cette révision des valeurs cadastrales (la base actuelle date de… 1970!). Evidemment vue la période et les difficultés de pouvoir d’achat il faudra que ça se fasse sans brutalité et avec un accompagnement fort. Mais c’est un gage de meilleure justice fiscale. Dans le même temps, un arrimage plus fort de la fiscalité locale aux revenus des foyers (et donc un effet de progressivité comme pour les impôts sur le revenu) me paraîtrait aller également vers une plus grande équité fiscale.
Plus sérieusement : Entre autres chantiers prévus après les municipales – et sans coup férir après les Européennes – le président de la République entend réviser de fond en comble les déterminants de la fiscalité locale… Pouvez-vous nous donner votre position vis à vis d’une éventuelle forte révision des valeurs cadastrales sur Vincennes : baisse ou maintien des taux ? Si vous pouviez aussi nous livrer votre opinion sur le projet de modulation de la taxe d’habitation en fonction des revenus ce serait bien…
Merci.
@pierreserne17h22
Quelle réponse pleine de malice ! Vous voulez vraiment être élu Maire de Vincennes ou conforter votre notoriété en vue des prochaines élections Européenne ? Dans ce cas, il ne faut pas parler d’effet de liste mais d’une mini candidature souhaitant produire un certain effet euro électoral… Ah la malice !
Je n’y voyais vraiment pas malice, même pas de l’espièglerie ce qui aurait été plus approprié à votre pseudo… Et je sépare bien les échéances. Je suis candidat pour être maire de Vincennes et appliquer un programme nouveau pour le bien de la ville et de ses habitants. Les Européennes arriveront en leur temps et nous verrons bien.
Bonjour,
Liste alliant jeunesse et expérience. J’aime bien voir ce genre de liste et m’incite à voter pour eux. Le projet doit être publié, quand allez vous le faire svp?
Par ailleurs Mr Gouffier-Cha, s’était présenter aux urnes il y a plusieurs années ? c’est bien cela. Sur le net il est d’écrit qu’il est président du mouvement des jeunes socialistes, je trouve qu’il est important d’avoir des gens avec cette volonté de travailler dur, si les jeunes ont voté pour lui alors il en vaut la peine. Je suis à la base centre droite , mais vu le travail de Laurence Abeille, je me dit que cette liste peut changer le quotidien.
Bonjour et merci pour votre commentaire. Le programme de notre liste “Ensemble, Vincennes en mieux” est en cours de finalisation et devrait être assez rapidement publié. Nous avions déjà distribué les 10 mesures prioritaires que nous prendrons dans les 6 premiers mois de mandat si nous sommes élu-e-s.
Une mini-liste uniquement composée de membres de militants politiques et aucune place pour la société civile…
Elle est ou la diversité ?
Quinze candidats dévoilés ici, six candidats là (osons Vincennes), deux ailleurs (PC) Pourquoi ne pas publier la totalité de sa liste dès le début de campagne ? Pourquoi ne pas jouer à fond l’effet de liste ? Les électeurs d’une ville se projettent d’abord sur les personnalités qui composeront l’équipe municipale : le voisin de quartier, le collègue de travail, le commerçant de proximité, la mère du copain de classe, le président d’association… mais aussi celui ou celle qui exerce telle ou telle activité professionnelle ou qui est représentatif de telle ou telle génération. Autant de “personnages” plus ou moins familiers au quotidien ou avec lesquels l’électeur est susceptible de se reconnaître.
Dévoiler son programme au fil des jours, c’est se protéger intelligemment du hold up des idées. Lever le voile sur les membres d’une équipe au dernier moment, c’est bêtement se priver de l’effet de liste.
Patience… Promis nous ne tarderons pas à “dévoiler” l’ensemble de la liste, bien avant le “dernier moment”. Et j’espère que nous bénéficierons de “l’effet liste” effectivement. 🙂
N'envoyez que des photos que vous avez prises vous-même, ou libres de tout droit. Les photos sont publiées sous votre responsabilité.