12 600, tel est le nombre d’heures de cours non remplacées que les parents d’élèves ont recensées en Val-de-Marne sur un portail participatif depuis la rentrée scolaire de septembre 2024. Un constat non exhaustif. D’Ivry-sur-Seine à Joinville-le-Pont, les parents se mobilisent, soutenus par les profs. Point d’étapes et chiffres.
La suite de cet article est réservée aux abonnés !
Si vous êtes abonné cliquez ici pour vous connecter.
Si vous êtes déjà abonné et connecté à votre compte, pensez à recharger la page avec Ctrl+F5 ou à vider le cache de votre navigateur pour accéder à l’intégralité de l’article (ou cliquez ici).
La plupart de nos articles sont accessibles gratuitement afin de pouvoir être lus par tous.
Cependant l’information a un coût, et nous réservons donc certains articles ou parties d’articles à nos abonnés payants. Vous pouvez souscrire un abonnement individuel en quelques clics ici.
Il vous donnera immédiatement accès à tous nos articles et contenus réservés aux abonnés, et à tous nos autres articles sans limitation.
Souvenirs, souvenirs :
Avant 2002, le gouvernement Jospin anticipe de nombreux départs en retraite d’enseignants à venir, il annonce augmenter fortement le nombre de places aux concours, message aux étudiants : engagez-vous dans ces études (pour être enseignants).
avril 2002, Jospin éliminé (trop d’électeurs mécontents, dispersés sur une demi-douzaine de candidats de gauche, ou en balade au soleil ?). Chirac élu.
Après 2002 : réduction drastique du nombre de places aux concours enseignants ! Au panier les promesses d’avant, les jeunes en études de profs sont pris à revers. Clou du cercueil suivant : “c’est du sérieux” passe de diplôme bac +4 à bac +5 les années avant concours.
Plus dénigrement assez répandu. Et on s’étonne du manque de profs ?? Alors ça bricole et bidouille, avec des non-titulaires mal traités (les titulaires aussi).
C’est la volonté, il y a 20 ans, de réduire le nombre de profs qui est suivie d’effet. Alors au lycée, un ami (bon élève) avait été reçu à l’école normale, avait une bourse, et non pas plus de 5 ans d’études sans un sou avant d’être prof !
Pour les médecins, le désastre de la pénurie en cours vient aussi de la volonté d’avoir réduit le nombre de reçus au concours. Par des dirigeants à l’abri, eux des conséquences.
L'espace commentaire de cet article est clos.